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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 21:27

Ce week-end nous avons rendu visite à notre ancienne ville histoire de voir si on ne lui manquait pas trop. L'excuse ? Voir la nouvelle maison d'amis qui, contrairement à nous, ne se sont pas exilés pour trouver leur bonheur. Oui bon ils trichent, ils ont moins d'enfants.

Après un week-end riche en découverte de violoncelle, en pizzas, glaces, déguisements, jeux en tous genres, réflexions architecturales et parties de cartes, nous voilà sur le chemin du retour. Tout se passe plutôt bien (enfin il faudrait demander l'avis des autres voyageurs) jusqu'à notre arrivée à la maison. Et là je commence à déballer les bagages.

- Je commence par vider le sac à dos qui est... totalement inondé ! Le sac de change est mouillé, les boîtes du pique-nique de l'aller sont vides... à l'intérieur et le linge sale au fond du sac a commencé son pré-trempage. Apparemment quelqu'une aurait oublié de dire à quelqu'un que la gourde qu'elle lui tendait n'était pas vraiment fermée. La bonne nouvelle est que les couches propres ET les bouquins qu'elle avait empruntés à ses hôtes étaient au-dessus de la surface et donc avaient survécu à l'inondation.

- Ensuite je passe à la valise de Bulle et là je tombe sur... un short appartenant à Miniflamme. Eh oui Flamme et Boycocotte étant tellement habitués à oublier des choses en venant chez nous, Lux a pensé qu'il serait sympa de ne pas trop les dépayser et de les faire perdre quelque chose quand-même ;o) Bon pour sa défense Crème a également un short assez similaire, ce qui peut expliquer la méprise. Non non sur le moment le fait que j'aie préparé les bagages avec une météo qui annonçait l'orage et pour une fille qui trouve que rien que déroger de la tenue robe/jupe + collants pour mettre des chaussettes ou des leggings est un sacrilège ne l'a pas fait tiquer.

- Enfin je vide la valise de Crème(*). J'en sors une culotte propre. Tiens, j'en ai pris une de trop . Je vide des affaires de Plume, de Crème, et je retombe sur une culotte(**). Euh bon là je veux bien être à la ramasse mais je sais vaguement compter et non là pas deux de trop. Je retourne donc voir la première, et en la dépliant je me rends compte que c'est la bonne matière mais qu'en fait c'est une... cagoule noire(***). Là je vous arrête tout de suite : je suis peut-être une originale mais il n'est pas mon genre d'emporter des cagoules noires quand je suis invitée chez les gens. Lux (qui a replié nos affaires là-bas) n'a pas non plus d'explication à me fournir. Mais bon après une bonne rigolade je me dis que vu le temps que les enfants ont passé à se déguiser sagement, juste à côté de la valise de Crème, ça ne m'étonne qu'à moitié.

Allez, rien que pour vous une photo des trophées de notre larcin.

Oups...

Oups...

(*) eh oui c'est un concept chez nous. La "parent indigne attitude" fait que nous portons un sac à dos pour deux, et que les filles roulent toutes nos affaires.

(**) non, pas la même ! Oui bon elles étaient de deux couleurs différentes pour m'aider.

(***) vous vous demandez comment je peux confondre une culotte et une cagoule ? Eh bien sachez que pliées ça fait très bien illusion. La preuve ? Quand j'ai demandé à Lux de deviner ce que j'avais encore trouvé dans les bagages et lui ai montré la cagoule, toujours pliée, il m'a répondu d'un air navré "une culotte" ? Du genre "et alors, moi je porte un boxer et je n'ai pas besoin d'en informer le monde entier !(*v)"

(*v) trop tard, maintenant le monde entier sait.

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 13:45

Comment se taper la honte à Paris en une leçon ?

D'abord on prend le métro. On est confiante, on se rappelle des stations, même d'où il faut monter dans la rame pour arriver pile poil en face de la sortie de notre destination. C'est bon, on maîtrise. On a un gros sac à dos de touriste, les filles ne sont pas à l'école alors que ce ne sont pas les vacances de la zone C, peu importe. On connaît, on gère, on maîtrise. Au cas où tout le monde n'auraît pas remarqué qu'on gère et qu'on maîtrise on pose innocemment la question à la plus grande de savoir si elle se rappelle de telle station en ajoutant : "oui, tu sais c'était là qu'on descendait pour aller à la maison". On gère, on maîtrise. Mais là on arrive à destination et on ne maîtrise plus du tout. Non on n'oublie pas de descendre, c'est juste que négligemment on reste devant la porte. Jusque là rien de surprenant, mais on reste devant la porte, métro arrêté. Oui il va bien falloir sortir donc c'est logique... sauf qu'on reste, métro arrêté, devant la porte… fermée !!! On attend, elle ne s'ouvre toujours pas, et finalement on se décide… à appuyer sur le bouton. 

Tout ça bien sûr sous les regards de parisiens un peu navrés qui nous disent(*) très clairement : "Eh bien quoi, tu crois qu'elle va s'ouvrir toute seule, rien qu'en la regardant ?". Et là on réalise : oui, on attendait que ladite porte s'ouvre toute seule, comme chez nous, dans notre province, où le tram est rose ou bleu et ou il y a des portes avec bouton(**), mais qui s'ouvrent toutes seules à l'arrivée en station(*v).

Tout petit flash-back : là on se rappelle qu'on regarde avec une indulgence un peu empreinte de maternalisme les touristes qui appuient sur le bouton dans le tram'. "Vous croyez qu'elle va s'ouvrir plus vite si vous appuyez sur le bouton ?"

Petit flash-back : là on se rappelle à notre arrivée à Nancy, où les gens nous regardaient avec une indulgence un peu empreinte de pa-ma-ternalisme. "Encore une qui est tellement pressée de sortir qu'elle appuie sur le bouton."

Flash-back : là on se rappelle quand à Paris, nous aussi, nous regardions les touristes dans le métro, piteusement attendre que la porte s'ouvre, alors qu'un joli bouton tout brillant tout rond devant leur nez/poitrine/taille/grossevalisepleined'étiquettesd'aéroports leur tendait les..., la...  enfin je me comprends. Enfin tout joli tout rond, ça c'est quand ce n'est pas une manette qu'il faut actionner, recalant encore plus de touristes au passage. Du coup si on était loin on regardait juste le spectacle, la course avec les valises, le petit dernier qui a des oreilles de Mickey sur la tête et qu'il faut veiller à ne pas oublier dans la rame(v*), le stress du signal sonore qui fait s'agiter les gens mais ne les fait pas gagner en efficacité, loin de là. Et quand on était un peu plus près et qu'on détectait de la fébrilité devant la porte fermée on appuyait, histoire de leur faire gagner une seconde, qui leur permettrait, peut-être, de ne pas se faire dégommer l'épaule/la valise à étiquettes par une porte qui se referme.

Et là ça fait mal. Les gens qui m'ont regardé d'un air navré, ces gens contre qui j'ai ronchonné intérieurement, ces gens, c'était moi !

(*) les regards, pas les parisiens, quoique, je l'ai lu si fort dans leurs yeux que je ne sais pas s'ils ne l'ont pas dit en même temps.

(**) mais alors pourquoi mettre des boutons sur une porte à ouverture automatique ? Vous vous posez la question aussi ? ça tombe bien j'ai la réponse. En fait ça sert parce qu'après 30 secondes(***), les portes se referment toutes seules, et là le bouton est bien utile pour les rouvrir et se faufiler

(***) 30 secondes ? Mais un tram' ne reste jamais 30 secondes en station, si ? Là aussi j'ai la réponse. Il reste bien plus longtemps en station aux terminus (termini ?), mais aussi quand il a un petit problème de, au choix, moteur, fermeture des portes(*v), voiture qui empiète sur la voie, régulation à savoir le tram' de devant (ou de (devant celui de)+ devant) est en rade et retarde tous les autres, ou tout un tas d'autres choses qui ne me viennent pas à l'esprit. Il y a aussi le cas où le tram', peut-être suite à une des situations ci-dessus, se retrouve rempli au double de la capacité prévue et que rien que pour faire sortir une personne avec force "pardon"... "pardon"... "excusez-moi"... "pardon" ça prend 28 secondes, auxquelles il faut rajouter les 30 pour rerentrer au chausse-pied ceux qui sont sortis pour libérer la personne sus-nommée.

(*v) les autres, pas la votre, sinon pas besoin de la rouvrir

(v) enfin quand tout va bien, parce que des fois le système se grippe et nous donne une occasion de plus d'utiliser le bouton

(v*) eh oui, même quand il a des oreilles de Mickey sur la tête, le touriste ne tente pas de perdre son enfant dans le métro.

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 21:00

Ce mardi c'était visite à la maîtresse de Bulle, enfin à son ancienne maîtresse de l'an dernier. Petit passage donc, sous la pluie et sans parapluie, dans notre ancien quartier, devant notre ancien chez nous (que Bulle avait déjà du mal à retrouver et que Crème a ignoré complètement). L'avantage est qu'on connaissait très bien les lieux et du coup où aller faire une pause pipi avant d'aller à l'école, et où manger après.

Nathalie nous attendait donc, et nous a invités à passer un moment dans sa classe pour discuter... sans réveiller les enfants, dans la pièce d'à côté, qui faisaient la sieste. Bulle après s'être accrochée à mes jambes et avoir fait un bisou du bout des lèvres, totalement surexcitée, à sa maîtresse, s'est ruée sur une table où trônaient des puzzles, suivie par sa soeur. Du coup nous avons discuté avec la maîtresse, qui n'a pas changé. La première fois que je l'ai vue à une réunion d'information, j'étais à la fois amoureuse de la maîtresse, j'avais envie de retourner à la maternelle ET de devenir professeure des écoles, tout à la fois. Au premier regard sa carrure n'impressionne pas, on se dit que la horde de "troizans" va la manger toute crue, mais non. Je crois qu'on peut dire qu'elle est magique. 

Nous avons demandé et donné des nouvelles, sur miss Bulle et sur l'école, pendant que les filles puzzlaient, si bien qu'à la fin elle nous a demandé si c'était Crème qui avait fait le puzzle toute seule ... et pour tout dire en tant que mère indigne j'étais aussi surprise qu'elle. Du coup en rentrant à la maison elle a réclamé les puzzles et en 50 minutes a enchaîné les quatre puzzles 20 pièces de la maison, un 12 pièces et un en bois avec des formes bizarres mais dont je n'ai pas compté le nombre de pièces. Et dire que ses parents indignes l'ont privée de sa passion pendant plus de 2 ans 1/2...

Bulle a même reçu un petit cadeau (**) et Nathalie nous a invités à repasser la voir, autour d'un repas une prochaine fois.

Nous avons enchaîné sur un repas au restaurant, asiatique pour compliquer un peu, à 13h30 (***) et dans un restaurant bondé. Ca s'est plutôt bien passé à part Crème qui demandait tout fort des éclaircissement sur ce dont parlaient nos voisines (on ne lui a pas encore appris que oui on pouvait espionner ses voisins mais qu'il fallait le faire discrètement), qui tenait absolument à manger son riz avec des baguettes (et si vous avez déjà vu Crème manger vous pouvez vous imaginer le carnage ... enfin quand elle réussit à attraper quelque chose ce qui n'est déjà pas gagné), Bulle qui ne voulait manger que ce qu'il y avait dans MON menu, pas le sien.. Tout se passait plutôt bien donc jusqu'au dessert. Histoire de faire semblant d'équilibrer l'alimentation des filles on leur commande une coupe de fruits exotiques. Forcément elles ne connaissent pas tous les fruits et ne savent pas toujours apprécier la nouveauté, surtout les arbouses. Crème gobe le noyau et Bulle dit qu'elle n'aime pas. Du coup Lux en père de famille se sacrifie et mange ce qui reste des arbouses, ... ou plutôt tente de le faire, vu que ladite arbouse a décidé de s'échapper, a glissé sur la banquette et s'est mise à rouler. Il a bien fait un plongeon latéral derrière le dos de sa fille mais quand il a émergé, ma question "Alors ?" n'a reçu qu'un hochement de tête négatif. L'arbouse s'était enfuie entre deux banquettes et ne pouvait plus servir qu'à faire trébucher un serveur pour le repas du soir.

Et pour couronner le tout on pourrait dire que ce n'est pas de sa faute, qu'un fruit rond avec des baguettes ce n'est pas évident ... mais pour le coup il avait tenté de l'attraper avec une fourchette !

 

(*) vu que ce ne sont pas les chanteurs les plus connus de la francophonie je me sens obligée de préciser que c'est une référence à la chanson "gare aux barbouzes" des Frères Jacques. Je vous conseille chez eux tout particulièrement la "chanson sans calcium" et dans un autre genre "le cirque".

(**) ce qui a passé la surexcitation au niveau supérieur, ajoutant au sourire et à la dissimulation derrière mes jambes des petits bonds.

(***) pour ceux qui ne voient pas le rapport, Crème dort à cette heure là, et du coup est trèèès fatiguée (avec la pénibilité qui va avec).

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 21:18

Changement de décor et journée chez des parisiens. Un peu animée c'est clair mais ... joyeuse.

Séance de ciné avec trois enfants de 2 ans 1/2 à 4 ans 1/2 qui ont tous apprécié le film (pirates) ... Sauf que Crème s'est mise à un moment à chuchoter en boucle dans l'oreille de sa sœur et du coup je me suis fait enguirlander, sans sommation, par un monsieur devant à coup de "c'est inadmissible" et de "vous entendez bien qu'elle fait du bruit" ... Sauf que là sur le coup j'étais concentrée sur le film et je ne me rendais pas compte que c'était si dramatique. Mère indigne.

Mais ce qui m'a fait craquer c'est ce soir au coucher. Je glisse quelques mots doux à l'oreille de Bulle puis me relève. Elle me rappelle parce qu'elle a quelque chose à me dire, et me chuchote : "tu es trop gentille". Je lui demande si c'est vraiment trop, si je ne suis pas un peu sévère des fois, et elle me répond "si, des fois, avec Crème(*)" ....

Et comme elle ne le dit pas souvent, ça fait vraiment très plaisir.

(*) comme quoi les frictions assez fermes que nous avons parfois ne la traumatisent pas plus que ça ;o)

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 21:11

Il y a quelques jours, avec un neurone à moitié éveillé, j'ai lu un mail et cru qu'on me demandait si pendant mon escapade parisienne Nancy ne me manquait pas trop. En relisant ledit mail je me suis rendu compte que ce n'était pas une tournure ambiguë mais juste mon niveau d'attention qui était bien insuffisant.

En  fait on me demandait si Paris ne me manquait pas trop. Bon là j'ai réussi à ne pas répondre que non il ne me manquait pas puisque j'y étais. Comme quoi mon neurone n'était pas si endormi.

 

Et donc du coup je me suis posé la question, de ce qui me manquait ou pas, de ce qui a changé, etc. Voici donc le fruit de mes réflexions :

 

Ce qui me manque :

- les copains de Paris, plus précisément le fait de faire des sorties avec eux comme ça sur une inspiration de l'instant. Bon notre cas n'est pas dramatique vu qu'on revient à Paris de temps en temps. Oui mais du coup on ne peut pas voir tout le monde, et ceux qui sont des presque parisiens mais loin en transports en commun c'est plus difficile, et puis du coup il faut que les copains puissent héberger un débarquement familial (*)

- les pains aux raisins, mais j'ai repris ma dose et donc je devrais survivre jusqu'à la prochaine visite, surtout qu'il
paraît qu'il y a un endroit en bordure de Nancy où on en trouve des ``vrais''. A creuser.

- la fréquence des transports en commun et le fait qu'ils nous emmènent partout. Ici le tram' le dimanche c'est toutes les 20mn (**) et le bus c'est pire.

Ce qui ne me manque pas :

- la foule dans les couloirs du métro. Pour ceux qui connaissent j'ai fréquenté pendant deux fois trois jours les correspondances à Nation et Place d'Italie. A Nancy, s'il y a autant de gens qui marchent dans un si petit espace
c'est soit Cora un samedi après-midi soit une manifestation.
- Les 45 minutes (en optimisant) pour aller au boulot, et en prenant 3 métros différents. Et ça a donné lieu à des discussions sur le quartier de notre futur chez nous.

Ce que de toutes façon je n'ai plus :

- bosser jusque 17h passées puis papoter un peu puis rentrer à la maison. Maintenant même sans papoter c'est la
course le soir. Pourtant j'ai re-testé ça mardi avec une de mes ex-collègues dont les enfants n'ont pas besoin d'être "collectés" le soir, et c'était vraiment chouette.

Ce qui fait tout bizarre :

- débarquer dans un lieu familier et où pourtant on se sent étrangère ... plus de clefs du bureau, un ex-co-bureau même pas là, les étudiants qui me regardent d'un air surpris, les ex-collègues qui me font la bise.

- passer à côté de Tolbiac en se disant que non, ce n'est plus la maison, qu'on n'est pas arrivé et continuer avec deux autres métros
- tomber nez à nez avec ... un Bulgare que j'ai connu en Angleterre, première personne que je croisais dans mon ancien
labo. Oui bon j'ai été surprise, très même, au point qu'il a cru que je ne le reconnaissais pas.

Ce pourquoi je culpabilise :

- les collègues qui doivent gérer mon service avec une équipe enseignante de deux de moins depuis l'an
dernier... et qui découvrent que le cours que je faisais, avec 11 intervenants et jusqu'à 20 groupes de TP, c'était du boulot (***).

 

Au final et pour résumer, ce que j'appréhendais le plus c'était de ne plus voir les copains. Et puis, comme l'a si bien dit Magali : "Les copains, ça se transporte assez bien finalement".

  Alors merci à tous ceux qui sont venus, voire re et re-revenus nous voir depuis que nous sommes ici, merci aussi à ceux qui ont fixé la date et qu'on attend avec impatience, et à ceux qui ont dit qu'ils viendraient et pour lesquels on attend avec impatience qu'ils fixent une date.

 Merci donc aux (futurs) visiteurs venus d'Isère, d'Indre et Loire, d'Essonne, de Paris, de Belgique, de Seine et Marne, de Meurthe et Moselle (oui c'est moins loin du coup), du Luxembourg, des Yvelines (****), du Puy de Dôme (****) ou d'Angleterre.

 

Et si vous n'avez pas fixé de date sachez que vous avez aussi le droit (*****) de nous proposer de passer nous voir, qui sait, il y a même des chances que ça nous fasse plaisir ;o)

 

(*) avec le réveil matin à la Crème qui va avec, et du coup ça tente moins les foules, sauf quelques irréductibles qui ont de toutes façons une alarme à mini-incendie qui sonne à 3 heures et quelques du matin et qu'il est apparemment difficile d'éteindre

 

(**) et une malédiction fait qu'on le voit systématiquement nous passer sous le nez, précisément le dimanche.

 

(***) oui, depuis ils me traitent de masochiste (d'ailleurs je fais un coucou à ceux d'entre eux qui lisent ce blog, mais qui ne laissent pas beaucoup de commentaires au passage)

 

(****) ne croyez pas qu'on oublie, on vous attend.

 

(*****) oui bon sauf si vous avez trouvé cette page via google et que vous ne savez pas qui je suis... parce que je ne fais pas chambre d'hôtes tout de même.

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 20:41

Non contente d'embêter Boycocotte et Flamme pour le boulot ... j'ai débarqué avec mari et enfants ce week-end en vue de doubler la population de leur appart.

 

Histoire de pimenter un peu le temps passé, certains d'entre nous ont décidé de "oupser" chacun leur tour

 

Dans la catégorie "oups en groupe", les Flamme père et fils ont remporté la palme, avec bonus pour le cri de guerre. En gros Flamme a refermé une porte coulissante pendant que Miniflamme profitait d'une seconde d'inattention pour y enfiler son doigt. Bilan un ongle pas encore bleu le lendemain, un bon bout de peau parti (en flammes ?), et un papa ... (*).

 

Dans la catégorie oups en extérieur nous avons deux candidats :

- Bulle qui comme d'hab ne regarde pas où elle va et a redécouvert violemment les poteaux parisiens. Au passage elle a bien fait résonner le poteau à coup de lunettes, qui malheureusement ont transmis le choc à son nez. Mais bon au bout du cent cinquantième choc du même style on finit par osciller entre l'envie de la consoler (**) et celle de lui faire la morale.

- Son père qui a quitté le groupe pour passer reprendre les bagages, puis m'a envoyé un texto pour me dire qu'il nous attendait sur le quai de la ligne 7 à la gare. On arrive, on regarde sur tout le quai, personne. Les gens s'en vont, le quai est quasi vide ... personne. Et bon une gare parisienne c'est grand ... si on part par un couloir on a toutes les chances de le manquer et de se retrouver dans un coin où l'on ne capte pas :o( Le métro repart et là pour je ne sais quelle raison on regarde en face. Oui monsieur nous avait dit qu'il nous attendait sur le quai ... il n'avait juste pas précisé quel quai !!!

 

Dans la catégorie "oups inattendu", ce coup-ci c'est moi. Comme nous avons eu une grosse journée (dont je vous parlerai bien un jour), les enfants n'ont pas fait la sieste. Enfin Bulle Crème ... et leur papa l'ont faite dans le train en rentrant, mais nos hôtes non. Le repas de ce soir a donc été un peu sportif et à un moment j'ai essayé de trouver une excuse à "Terrible Two" (la petite soeur de Miniflamme) pour faire une crise : elle avait zappé la sieste. Là je ne pensais vraiment pas avoir fait une gaffe. Sauf que manque de pot Miniflamme, aussi crevé que sa soeur, s'est mis à pleurer en disant "j'ai pas fait de sieeeeeste" et puis "j'ai pas eu de goûteeeeer" ... Et là Flamme a du développer des trésors de patience et d'apaisement pour sortir son fils d'un engrenage dans lequel je lui avais involontairement mis le doigt (***). Mais bon je plaide la faute à pas de chance, parce qu'un enfant de 4 ans qui se met à fondre en larmes parce qu'il n'a pas fait la sieste, là je ne  pouvais pas l'imaginer !

 

Et finalement, dans la catégorie "oups alimentaire en récidive" nous avons une gagnante qui à l'unanimité du jury (****) gagne le oups d'or. Je vous présente donc les exploits de Boycocotte. Elle a commencé (bon ne lui dites pas que je vous l'ai dit mais elle est fort maladroite) par renverser la tasse à bec de sa fille. Cela n'était à priori pas grave vu que ces tasses sont justement faites pour se casser la figure sans tout répandre partout. Oui sauf que dans un élan de tentative d'avoir des réflexes, ladite Boycocotte a lancé sa main pour essayer de rattraper la tasse. Elle a échoué mais cela n'eût pas été grave si sa main ne tenait pas également une cuillère pleine de sauce pour quenelles, aux tomates s'il vous plait. La tasse a donc "volplané", suivie par divers agrégats (*****) de sauce qui se sont répartis entre le sol et la table.

Si je vous parle de récidive c'est que ce soir, en mixant un peu de soupe pour moi (oui, j'avoue, je culpabilise, mais je ne me sentais pas du tout bien ... peut-être les 4 parts de dessert au brunch de ce midi), elle a utilisé une vitesse trop rapide (dixit l'expert familial de ladite machine) et la soupe s'est mise à jaillir du blender, en redécorant au passage la cuisine et surtout en brûlant notre pauvre Boycocotte au passage. Mais ce n'est encore pas tout. Comme si une cuisine bleue à points verts et une main brûlée ne suffisait pas, elle a trouvé moyen, au moment de récupérer le bol du blender, de dévisser les deux parties du dit bol ... jusqu'à se rendre compte que non ce n'était pas une bonne idée parce que le bol sans son fond ... il coule !!!

Bon au final j'ai quand même eu un peu de soupe mixée. Terrible Two aussi ... mais vu son état elle a préféré faire de l'animation sonore que de donner une chance à cette "bonne soupe de légumes" (******) faite maison.

 

 

(*) ne me dites pas que vous n'avez pas pu compléter la phrase tous seuls ... il était ... "désolé" évidemment.

 

(**) rassurez-vous, et ne me dénoncez pas à la DDASS, c'est cette première envie qui a gagné, du moins au début.

 

(***) et si vous avez suivi, question doigt il avait déjà été bien servi.

 

(****) à savoir de moi-même

 

(*****) et là on salue le masochisme et le dévouement de Boycocotte qui vient de me trouver le mot approprié

 

(******) expression brevetée par Mamilou.

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