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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 12:37
Haaaaaan Hi ! (1) - débuts difficiles

A la demande générale de Boma, je m'attelle enfin au récit de nos vacances asiniennes(*). Depuis nous avons repris le boulot, puis repris des vacances, puis re-repris le boulot. Vie aventureuse s'il en est, mais peu propice à la rédaction de billets de blog.

Nous avions donc projeté, depuis un bout de temps déjà, de passer une semaine, à Pâques, avec les enfants, à randonner avec des ânes. Cette recette ayant été maintes fois testée(**) et approuvée, nous étions confiants, modulo l'âge de Plume. Oui parce qu'autant les presque 2 ans de Crème à notre dernière rando s'accordaient bien avec ce type de rando, mais pour une demoiselle de 9 mois, plusieurs heures de randonnée à dos/ventre de papa/maman, nous ne savions pas comment ça allait se passer.

Et puis en fait ce n'est pas pour cela que nous aurions dû nous faire du souci. Parce qu'il y avait une autre chose que nous ne contrôlions pas : la météo. Bon nous avions choisi d'aller du côté de Montélimar histoire d'avoir plus chaud et surtout du beau temps, mais nous avons raté. La météo, 4 jours avant le départ, était d'un optimisme débordant. Je vous laisse juger :

• Lundi pluie 8°C / 14°C
• Mardi pluie 8°C / 15°C
• Mercredi rares averses 6°C / 16°C
• Jeudi rares averses 7°C / 19°C
• Vendredi averses 7°C / 20°C

Et en s'approchant ça n'est pas allé en s'améliorant, ça allait de risque d'orages à pluies orageuses. Tout ça avec 3 enfants + un bébé, 6 adultes, 3 ânes et un changement d'hébergement à faire tous les deux jours. Ca partait bien.

Nous avons donc discuté avec les loueurs d'ânes, la veille puis le jour de notre départ prévu. Ils culpabilisaient de nous envoyer sous le déluge, nous proposant même de changer nos plans et de ne louer les ânes que pendant l'une ou l'autre demi-journée en cas d'éclaircie. Finalement la météo locale prévoyait du mieux entre 10h et 14h, et nous sommes partis avec Oscar, Mistral et Rita.

Nous ne sommes pas partis les sacs vides. Nous avions tout prévu en termes de protection de pluie(***). Les grands et les petites avaient des capes de pluie, les filles avaient leur bottes et, pour faire la jonction entre cape et bottes, Tornade les bons tuyaux avait découpé des très grands sacs poubelle qu'on pouvait ainsi mettre d'une jambe à l'autre aux filles à califourchon sur leurs ânes. Ca donnait un air un peu folklo, mais après tout qui allait se ballader dehors sous la pluie pour venir nous dire que nos filles étaient un peu ridicules ? Personne. Bon.


La première journée ne s'est pas si mal passée que ça. Nous avons tout de même sorti les parapluies pendant le pique-nique(*v), et modulo une bonne saucée juste quand nous repartions du pique-nique(v), il n'a pas trop plu.

Et pour ceux qui penseraient que je me suis trompée dans le titre, je les invite à aller écouter braire un âne. Il commence par un Haaaaaan long, suivi d'un petit Hi, et continue jusqu'à épuisement de la raison d'appeler ou de son envie de braire. Et toc !


(*) eh oui, à fréquenter des gens lettrés on apprend des mots. Oui bon je sais, j'ai dû re regarder le mail pour vérifier la terminaison du mot que j'avais déjà presque oublié. Mais bon je n'ai jamais dit que j'étais lettrée.

(**) à venir un récit des mêmes vacances une génération plus tôt, mais en attente d'une photo pour illustrer, à fournir par Tornade.

(***) Bon Ours avait tout de même oublié chez lui sa cape plastique, et en ce qui concerne Tornade, elle avait oublié... ses chaussures de rando !!! Bon c'est pas comme s'ils randonnent tout plein de fois par an et ce depuis bien avant ma naissance. Il faut les excuser, ils n'ont pas l'habitude... :op

(*v) parce que non, ils n'avaient pas couvert les aires de pique-nique pour nous.

(v) ou plutôt quand les autres étaient repartis, bien cachés sous leurs vêtement de pluie et que moi, pas complètement habillée, je changeais une couche à moitié (mais seulement à moitié) à l'abri de la voiture. Encore une illustration du sacrifice maternel

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 17:46

Non, je ne raconte toujours pas notre séjour(*), mais après le départ j'entreprends de raconter le retour. Bon ce coup-ci c'est un style totalement différent. Si vous lisez ça en mangeant ou avez l'estomac sensible, passez votre chemin. Je vous aurai prévenus.

Pour le retour donc, nous voici en voiture, bagages chargés, tout tient dans le grand Scenic des parents. Nous 5, notre chauffeur : Ours ainsi que les bagages d'Ours et de Tornade. Le coffre de toit est plein, ainsi que la moitié du coffre encore disponible en mode 6 places. On case Crème au chausse pied dans la place restante tout à l'arrière, Bulle au milieu pour bien voir la route, Plume dans son siège sur la place avant gauche, et Lux et moi entourant Bulle, avec un stock de sacs congélation. Oui parce que les routes de montagne ça tourne beaucoup, et notre Bulle est malade en voiture.

On gère donc plus ou moins bien, on descend dans la vallée, et là Ours nous dit que c'est bon, on a atteint des routes plus droites. La délivrance... ou pas. Tout d'un coup il y a un bruit louche. Quelqu'un est malade. Je me retourne, et Bulle va bien. Oh purée mince, c'est Crème !! Ah non ça c'est pas prévu. Nous étions prêts, mais pour Bulle !!! Bien sûr elle est derrière, bien sûr son siège est quasi inaccessible, ça coule et fait une rigole le long de la ceinture, c'est un carnage, sur elle et sur les sacs. Je finis par l'atteindre avec mon sac plastique, elle tourne la tête(**), et je finis par récolter quelques mililitres. Cuisant échec. Manque de stratégie. Je nettoie ce que je peux en jonglant avec les mouchoirs, à genoux sur mon siège et le dos courbé pour ne pas me cogner dans le plafond. Bien sûr on ne peut pas la sortir de la voiture, encore moins la changer : on a un train à prendre. Bon, on ouvre les fenêtres et ça passera.

La suite du voyage est forcément un peu tendue. Je me retourne régulièrement pour voir si Crème tient le coup avec un estomac vide, c'est le cas, surtout que la route est redevenue civilisée et que la demoiselle somnole. Pendant ce temps là je surveille Bulle, en lui répétant très régulièrement que non ses chaussures/papa/ceinture/genoux ce n'est pas une bonne idée, c'est la route qu'il faut regarder. La route étant plus calme et l'objectif approchant je finis par y croire. Plus que 5, 3, 2km. Ca y est, nous sommes dans le parking, et puis nous avons garé la voiture. Ours a coupé le contact. Ouf. La délivrance... ou pas.

Et là Bulle a rendu son petit déjeuner. Pas eu le temps d'ouvrir la porte et de sortir, juste de dégainer le sac. Ca tombe bien, j'ai de l'entrainement, elle aussi. Rien à côté. On la sent s'agiter 5 à 10 secondes avant, pas de pleurs, et une fois fini on referme le sac, elle ne dit rien, et quelques minutes plus tard elle repapote comme si de rien n'était. A défaut d'être bien en voiture, au moins elle gère ça comme une chef. Il ne reste plus qu'à lui apprendre à tenir son sac(***).

Non mais en vrai on aime bien partir en vacances. Tiens d'ailleurs il faudrait que je vous les raconte, ces vacances ;o)

(*) nananère ;op

(**) note pour plus tard : lui donner un cours de vomi dans le sac. Là ce n'est juste pas possible.

(***) mode mère indigne on

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 17:27

Les vacances c'est bien, on a même la chance de pouvoir partir, donc du coup je devrais fermer ma bouche (mon clavier) et juste dire merci. Oui sauf que je suis une perpétuelle insatisfaite et que du coup ça me donne des trucs à raconter. Vu que certains ont l'air de trouver ça drôle (si si, trop tard, je l'ai lu), je continue.

Cette année nous sommes repartis en vacances en randonnée avec des ânes. Nous avons donc décidé, pour des considérations écologiques et pratiques (*) d'y aller en train. Trop fastoche : un changement à Lyon et nous voilà au pays des nougats. Un petit voyage en voiture et nous voilà auprès de nos ânes.

Oui bon ça c'est la théorie.

Parce qu'en vrai, en général les choses ne se passent pas comme ça. Déjà on voyage à deux adultes, 3 enfants dont deux autoportés, un dispositif de portage pour la troisième, deux gros sacs à dos(**), deux valises/insectes à roulettes, un gros sac de pique nique, deux petits sacs bandoulière pour les jeux des filles pour le train... et un maxicosi, oui parce qu'à l'arrivée il faut prendre la voiture. Bon le train Nancy-Lyon s'est bien passé, aucun problème sauf... qu'il était en retard. oui bon 15mn de retard pour 25 de correspondance ça laisse 10mn. Et quand ils mettent les trains quai à quai c'est trop fastoche... sauf que...

Sauf que le train en question, un dimanche de vacances, n'est pas du tout prévu pour des gens avec bagages. Du coup tous ceux qui se sont déjà installés ont soit squatté plein de sièges en plus pour leur bazar soit l'ont déposé un peu plus loin, condamnant ainsi les strapontins sur lesquels nous voudrions nous asseoir. Je recherche donc les propriétaires des deux valises qui bloquent les seuls 4 sièges contigüs, et une dame commence à me parler de manière désagréable, à coups de : "mais où je vais mettre mes valises alors ?" "c'est ça aussi d'arriver au moment du départ du train" (sous entendu il ne faut pas s'étonner de voyager debout en regardant leurs valises) "mais il y a d'autres sièges libres là et là". J'ai donc dû lui expliquer (avec mon énorme sac à dos et mon bébé accroché à mon ventre) que nous étions 5, avec des enfants, et que nous voulions nous asseoir ensemble, et donc pas un là et deux là. J'ai évité de lui donner des noms d'oiseaux, et presque gardé mon calme. Elle m'a quand même ressorti le fait que "moi quand j'avais des enfants je venais bien à l'avance". J'ai ravalé mon "mais pauvre tarte d'une ce ne sont pas vos affaires, en avance ou pas, un strapontin c'est fait pour asseoir des gens, pas pour leurs mastodontes de valises et de deux on a quitté notre chez nous vers 8h du mat' pour l'avoir ce train à 13h et quelques, donc oui on avait un peu d'avance" et juste dit que nous ne POUVIONS pas arriver en avance, nous venions de descendre d'un train, qui était en retard. Là ça commençait à me chauffer, j'ai fini par lui dire que ses valises elles s'en fichaient de voyager debout, nous non(***). J'ai évité de dire que si elle ne voulait pas de problèmes elle n'avait qu'à soit voyager un autre jour que ceux de grands départs/retours, soit ne pas transporter une valise aussi grosse qu'elle(*v). Et là, juste au moment où j'envisageais de bouger ses valises sa voisine et amie (mais moins véhémente) a mis les valises un peu plus loin.

Mais bon, nous avons fini par arriver, retrouver Ours à la gare et rejoindre notre lieu de vacances.

(*) se taper 5h15 de route plus les bouchons avec 3 enfants dont un bébé et une fille malade, trop peu pour moi

(**) du coup modulo le fait que toute équipée je pèse près de 25kg de plus qu'hors charge, ça permet d'équilibrée le poids entre l'avant et l'arrière.

(***) après réflexion ça n'a aucun sens, les valises étaient déjà debout. Certes au mauvais endroit mais debout tout de même.

(*v) ben oui quoi en se mettant en position foetale et en enlevant tout son bazar je pense qu'elle tenait dedans

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 07:45

Presque de retour de vacances, je profite d'être devant un véritable(*) clavier pour reprendre l'écriture du blog. Comme d'hab le titre est complètement bizarre et ne laisse absolument pas deviner la suite mais... c'est fait exprès [rire sardonique].

 

Ce matin j'étais dans le coltar. Il faut me comprendre, hier j'ai tenté d'aller me coucher vers 22h mais, avec l' "aide" de Plume, je ne me suis pas endormie avant environ 23h45. Pour ce qui est de récupérer des heures de sommeil sur le coup c'est raté, surtout qu'à 3h et quelques elle a réclamé à manger, puis s'est re-réveillée vers 5h (?(**)) pour se faire rendormir par son papa qui nous a enfin rejoints(***).

 

Dans mon brouillard épais j'entends Crème qui piaille devant la porte de la salle de bains pour aller aux toilettes et SuperBoma qui lui répond quelque chose disant qu'apparemment ce n'est pas possible tout de suite. Entre sacrifier ma pseudo grasse mat' volontairement et risquer de la sacrifier ET de passer la serpillière je choisis la première option et je descends amener Crème aux autres toilettes. Enfin j'essaie.

 

[petite excursion dans la tête des autres]

Lux entend un bruit de chute et me demande si ça va. Deux fois. Pas de réponse. Seulement il a hérité de Plume sur son ventre à son dernier réveil et ça plus une épaule un peu en vrac il lui est impossible de bondir à mon secours.

SuperBopa entend un bruit de chute. Il cherche donc les filles. Bulle est debout, Crème aussi. Il ne comprend donc pas

[retour dans ma tête]

 

Je me retrouve donc sans savoir comment assise sur le pallier en haut des escaliers, avec mes bras qui gesticulent un peu dans tous les sens façon Tektonik(*v). Et je ne contrôle rien du tout. Enfin ça se calme. Je retourne donc à 4 pattes jusqu'au lit car plus trop confiance en mes capacités de verticalisation. Lux est rassuré, je suis encore là. Je lui raconte mon aventure.

 

Bon, tomber ça m'est déjà arrivé. Je me souviens de m'être retrouvée une fois nez à nez avec ma maman, un peu paniquée et me demandant si ça va. Je ne comprenais pas du tout son air inquiet... jusqu'à ce que je finisse par me rendre compte que j'étais... allongée dans les escaliers... la tête plus bas que les pieds, sans aucun souvenir d'être arrivée là bien-sûr. Par contre pour les bras là c'est une première mondiale. D'habitude c'est moi qui décide quand je bouge(v). Là j'étais spectatrice.

 

J'aurais bien un début d'explication : vers 5h Plume avait le nez pris et s'était réveillée. Lux m'a donc demandé de chauffer préventivement du serum phy au cas où un lavage de nez s'avérerait nécessaire. Seulement il fait noir, je ne fais pas la différence entre les dosettes et du coup je mets un paquet sous chacun de mes bras, pour le nez et pour les yeux. Sur ce la demoiselle se rendort et nous aussi, toujours avec les dosettes. Je me dis donc que peut-être ça m'a coupé un peu la circulation, entraînant des mouvements bizarres. Sinon je ne vois pas.

 

Et Crème ? On a fini par lui ouvrir la porte bien à temps et tout s'est bien passé.

Et SuperBoma ? Quand je lui ai raconté mon histoire elle a eu l'air de culpabiliser un peu en s'expliquant. C'est vrai que c'est de sa faute : quelle idée de verrouiller la salle de bains quand on se déshabille ? Qui fait ça ?

 

Mais rétrospectivement je crois que ce qui me fait le plus peur c'est qu'à 50 centimètres près je m'effondrais dans les escaliers. Et si ceux de chez mes parents sont en bois pas trop dur, ceux-ci sont en pierre. Je n'ose même pas imaginer les dégâts :o(

 

(*) à savoir pas un écran de téléphone, mais pas un vrai tout de même : ici c'est un qwertzu, avec tout un tas de öäü directement accessibles

(**) là je ne sais plus, je finissais par être bien crevée

(***) samedi matin pour le week-end, pas à 5h du matin

(*v) enfin peut-être que ça ressemblait plus au smurf, je dois reconnaître que je n'étais pas super "aware" sur ce coup là

(v) oui sauf pour la rééduc après mes nombreuses entorses de cheville, mais là j'ai une machine qui m'envoie des décharges et je m'en rends compte

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 20:41

Départ en vacances, après un été à Nancy-plage. Certes un jardin est sympa, mais tout de même une semaine à prendre l'air ailleurs si on peut ça fait du bien.

Bon vues les circonstances et le petit asticot piailleur qui a rejoint la famille récemment, nous avons choisi de partir en vacances le plus tard possible. La rentrée étant le 3 septembre, nous calons nos vacances juste avant, avec un retour prévu le 2 septembre. Ça nous fait une demie-journée pour se remettre du voyage, défaire les bagages, chasser un peu de nourriture pour ne pas mourir de faim et prendre un peu de repos pour affronter la journée suivante. Bon, ça c'est décidé, reste à passer à la réalisation.

Nous partons donc en famille, à 5, avec tous les b agages pour une semaine et pour tout le monde. Jusque là c'est jouable. On part sur la côte atlantique. Jouable, mais un peu long. En fait on ne reste pas sur la côte, on va sur une île, l'"île d'Oeil". Un peu plus long donc. Et pour l'île d'Oeil pas de pont, un bateau. Jouable mais galère avec la voiture. Ah, je ne vous l'ai pas dit ? On part sans voiture. Le voyage consiste donc en un peu de marche à pieds avec bagages, de tram, de TGV, de métro, de TGV, de bus, de bateau puis de taxi(*), le tout avec une puis deux filles ayant le mal des transports. Perspective très réjouissante. 

Premier TGV, tout va bien. Histoire d'occuper un peu les filles Lux a l'habitude de les emmener au bar en les appâtant avec le petit chocolat offert avec son café. Ce coup-ci il emmène Crème et lui offre un chocolat chaud. Tout se passe idéalement. Elle en renverse, bien sûr, mais par terre, rien sur elle. Lux se sentant en veine avec un début de journée si positif a réitéré dans le deuxième train, avec les deux filles(**). Oui seulement le truc des "jours de chance" c'est franchement nul. Les probabilités le disent d'ailleurs. Et sur ce coup-là elles avaient raison. Si tu as échappé de justesse à un accident avec une fille armée d'un chocolat chaud, ne retente pas l'expérience avec deux filles armées de deux chocolats chauds. Mais Lux n'aime pas les proverbes rétroactifs. Tant pis. Un verre de chocolat, deux petites filles maladroites, quelques cahots du train(***), et je vois revenir une petite fille sautillante, l'autre désespérée, avec une jupe couleur anis chocolaté et ne voulant pas abandonner la tenue coordonnée avec sa soeur avant de retrouver nos amis. Et derrière elle, l'air un peu déconfit et grognon, il y avait Lux, portant un pantacourt bicolore : une jambe beige, l'autre marron. Et le plus drôle ? La jambe repeinte, c'était bien sûr celle dans la poche de laquelle se trouvait le portefeuille de monsieur Lux.

Monsieur, après m'avoir déposé les filles et déchocolaté l'une d'elles, est donc parti nettoyer son pantacourt avant de revenir, avec un faux air de grave incontinent(*v), de traverser tout le wagon en quête d'un sèche mains en état de fonctionnement histoire de passer un peu plus inaperçu. 

Mais bon, tout s'est bien passé, aucun enfant malade malgré le challenge. Voyons le côté positif(v) !

(*) pour la dernière partie je suis désolée si ça fait petit joueur, ce n'est pas qu'après tout ça nous étions fatigués, c'est juste qu'au bateau nous avons été rejoints par un autre troupeau : Boycocotte, Flamme, MiniFlamme et Terrible Two. Non, le fait d'abaisser à 2 ans 1/2 l'âge du plus jeune des marcheurs n'était toujours pas une raison suffisante, mais le nouveau troupeau contenait un mouton boiteux, ayant chopé une tendinite en faisant croire qu'il était sportif et pouvait enchaîner les joggings. La grande classe.

(**) oui bon je sais, nous avons trois filles maintenant mais étant donné que pour la troisième ses compétences sont plus du niveau de loucher en regardant le plafond ou faire des sourires dans son sommeil, je crois que dans le contexte on voit de qui je parle.

(***) ou pas d'ailleurs, il paraît que c'était très calme à ce moment là... la petite fille maladroite a suffi.

(*v) d'ailleurs ça m'a rappelé un souvenir de voyage en train, cinq ans plus tôt, avec moi dans le rôle de la fausse incontinente. Un mauvais souvenir.

(v) enfin pour moi c'est facile à dire, personne n'a repeint mon pantalon, enfin pas cette fois ;o)

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 19:44

Une photo pour faire patienter, promis demain nous sommes de retour et je me remets à l'écriture.

 

Famille-1389.JPG

 

Légende : départ en vacances.Crème, jupe anis et veste rouge, vous présente ses chaussures de montagne modèle minipouss en trainant sa valise abeille. Très inspirée par ce que raconte sa soeur. Bulle, jupe anis et veste mauve, les yeux fermés de concentration est en train de nous expliquer quelque chose de paaaasionnant. Bon elle cache franchement sa valise coccinelle. Question photographie de mode je pourrai repasser.

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 22:50

Après deux jours à plus d'une heure trente de route de chez nous, sachant qu'on me prédit un accouchement express, me voilà en route pour rentrer à la maison. Mais bon, je ne suis pas totalement inconsciente, tout avait été prévu :

 

- Super Bopa est au courant qu'à la moindre contraction douloureuse il me ramène illico en voiture à Nancy et ce quelle que soit l'heure du jour et surtout de la nuit.

- je transporte avec moi non seulement le peu d'habits de rechange dont j'ai besoin, mais également tout ce qu'il faut pour débarquer dans une maternité : une tenue de nouveau-né, mon dossier médical, toute la paperasse genre livret de famille, pièce d'identité et carte vitale, mais encore le truc indispensable pour une parturiente(*) : le vaporisateur d'eau(**) et les trucs demandés à une jeune maman : vêtements confortables(***), compatible avec l'allaitement pour celles qui le souhaitent et, dernière chose mais non la moindre : les fameux slip filet, qui transforment instantanément une femme fatiguée et bourrée d'hormones post grossesse en un rôti du plus bel effet.

- de plus la sage femme qui m'a vue la semaine dernière en me disant que je n'avais aucun signe d'accouchement imminent mais que vue la configuration, quand ça commencerait ça risquait d'aller vite ( après m'avoir entendue plaider pour le repos que je gagnerais en laissant les filles chez leurs grands parents au lieu de garder deux demoiselles gesticulantes pendant une semaine non stop) n'a pas jugé utile de me dissuader du voyage mais en souriant m'a fait la liste des maternités sur le chemin du retour, au cas où je n'aurais pas le temps de rentrer. Ambiance...

- Super Boma quant à elle signait tout de suite pour un accouchement rapide et chez elle(****) mais par contre uniquement si je n'avais pas le temps de partir en voiture, sinon elle loupait tout et ça l'intéressait moins.

- et enfin j'avais fait un contrat avec mamzelle poisson sur le fait qu'il lui était interdit de naître avant mercredi 12h, heure à laquelle je serais revenue à Nancy. Comme elle n'a pas protesté j'ai considéré qu'elle approuvait la chose.

 

Me voilà donc en route pour Nancy, à attendre un train dans une petite gare luxembourgeoise sans panneaux d'affichage, ni lumineux ni à accrocher manuellement. Mon sac entre mes jambes et ma banane offerte par Super-Boma à côté de moi. Avant de monter dans le train je vérifie bien auprès d'une passagère qu'il va là où je veux, mais elle me renvoie la question en me demandant s'il va à telle gare que je ne connais pas. Je demande à une autre dame qui me dit que non il ne va pas à Nancy mais à Metz, changement obligatoire pour cause de travaux. Bon. Aucun problème sauf que mon contrat avec mamzelle poisson expire à midi et que là je serai dans le train à midi. Espérons qu'elle ne soit pas trop pointillleuse sur les horaires.

 

Je descends donc à Metz, me rends compte que j'ai abandonné ma banane sur le banc de la salle d'attente et entreprends de me trouver à manger pour survivre jusqu'à mon arrivée. Je vais chez un vendeur de sandwichs mais entre les crudités (perdu : toxo) et la charcuterie (perdu : listeria) il reste les paninis, cuits, (perdu : ils n'en font pas aujourd'hui) et autres quiches mais qui ne sont pas vendues en menu. Heureusement il y a un mini supermarché qui vend des fromages pasteurisés, compotes et autre demi-baguettes.

 

Il me reste juste à aller prendre mon train, sans me tromper de voie car mon quai laisse le choix entre deux trains : un pour Nancy et un autre pour ...?

 

Moscou !

 

Si si si, je savais que vous douteriez, alors j'ai pris une photo. Le seul hic c'est que ce train pour Moscou existe et est affiché, mais qu'il est interdit de monter dedans. Metz-Moscou ça fait un peu cher pour transporter un train vide, mais bon, les voies des chemins de fer sont impénétrables(*****).

 

moscou-copie-1.JPG

 

Une heure plus tard, juste le temps de manger et de taper ce billet dans le train, j'ai retrouvé mon canapé sans plus d'aventures aventureuses.

 

(*) nom très poétique donné à une femme rougeaude et soufflante, bref, une femme en train d'accoucher

(**) oui parce que non contentes d'en baver quelque peu pendant quelques heures, on nous interdit de manger et de boire.

(***) i.e. pas frocément de grossesse histoire de se dire que oui notre statut a changé, mais pas ceux d'avant non plus parce qu'on n'y rentre pas notre ventre mou et gonflé euh... pas tout à fait revenu à la normale.

(****) sans aucune compassion pour son propre fils qui, accessoirement, n'aurait pas le temps de venir voir et aider à naître sa fille

(*****) enfin si en général on peut y pénétrer, mais on risque de se faire écraser par un train, et donc il vaut mieux éviter de toutes façons.

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 21:23

Nous voilà revenus de notre escapade européenne. Au programme : mariage et fête de famille.

Direction la Belgique pour nous plonger dans une ambiance grecque, tant pour l'ambiance sonore (j'ai pu pratiquer mes 4 ou 5 mots grecs pour "bonjour" "bonsoir" "merci" et "de rien" (*)) que culinaire.

 

En fait non, je connais encore autre chose en grec, sauf que j'oublie à chaque fois que je le connais, et du coup

je me suis rerereretrouvé dans la même situation qu'à chaque fois que j'entends parler grec : je comprends ce que quelqu'un dit à partir du contexte - genre il demande s'il doit faire un truc - son interlocuteur lui répond non, mais le premier le fait quand même. Là ça me semble louche, ils n'ont pas eu l'air en désaccord, et faire le contraire de la réponse qu'on vient de solliciter c'est un peu fort. Alors je ne comprends rien, jusqu'à ce que mon neurone percute que la personne n'a pas dit non mais "né" (**), ce qui en grec veut dire ... oui. Et pour simplifier encore plus les choses non se dit "ohi" (avec un "h" prononcé mais pas à la française). Mais me direz-vous il faut oublier le langage parlé et se fier au langage du corps... mouais, ça irait si le "non" ne se mimait pas à l'aide d'un hochement vertical de la tête (***)

 

Tout ça ne vous dit pas où est la crise, oui, je sais. Seulement après le mariage civil nous sommes rentrés à la maison manger grec. Au menu une sorte de purée d'aubergines, du tzadziki (comment ça s'écrit ?), des boulettes de viande, des galettes de courgettes, des loukouma (miammmm c'est un dessert, rien à voir avec les loukoums), du pain maison, de la viande avec des coings, des tranches de tentacules de poulpes, de la feta, de la tarte épinards/feta ... et de la moussaka. Seulement le drame : on avait bien tout trouvé, sauf la moussaka. Bon je m'imaginais déjà ça vu de l'extérieur ... le gag ... pouvait-on en faire un film ? Pensons au titre " Qui a volé la moussaka ?" "A la recherche de la moussaka perdue... " "La moussaka se cache pour mourir"... Mais revenons sur terre. Tout le monde s'y est mis, grecs ou non : la cuisine a été méticuleusement fouillée, en commençant par le frigo et en passant par tous les endroits même les plus incongrus. Mais il a bien fallu se rendre à l'évidence : elle avait disparu. Il a donc fallu déranger les mariés en pleine séance photos pour enfin obtenir l'information cruciale : la moussaka nous attendait sur le rebord d'une des fenêtres, pour cause de plus de place ailleurs.

 

Ouf ! Le repas a été sauvé, tout le monde a bien mangé (surtout une certaine petite blonde de 2 ans 1/2, comme par hasard) et nous avons pu nous mettre en route pour la suite de nos aventures.

 

(*) oui je sais, en français c'est deux mots mais en grec un, ou si ce n'est pas le cas, eh bien ça y ressemble.

 

(**) oui je fais dans le phonétique, remarquez j'aurais pu écrire "nez" aussi ;o)

 

(***) mais bon pour être honnête ça je n'ai pas testé, c'est juste ce que j'ai entendu dire...

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