Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 19:32

Non non cet article n'est pas un exercice linguistique sur les différents noms à donner au truc dont on se sert pour nettoyer par terre. Quoi que, essayez donc de trouver, à part "loque" le nombre de synonymes que vous connaissez de ce mot, solution en fin d'article (*)

 

Non en fait cet article est pour m'apitoyer sur mon sort. Il faut dire que je l'ai cherché : je chambrais mon homme sur le fait qu'il chopait tous les symptômes de tout le monde, eh bien ça m'apprendra. J'ai pris mon tour cette nuit, en plus fort que lui encore ... youhouhou. Et pour couronner le tout il est parti jusqu'à demain. J'ai donc fait la loque toute la journée, ne sortant que pour aller chercher Bulle, et me faisant même livrer Crème (**) à la maison par des amis compatissants qui ont compris qu'une heure de collecte des filles dans le tram' et dans cet état n'était pas une bonne idée.

 

Donc hier c'était une soirée comme tant d'autres, ce soir non. Trop nase pour m'opposer, j'ai essayé tout mon possible pour éviter le conflit, mais ce fut un échec total : une Bulle qui se roule par terre (au sens propre) en disant "j'aurai pas le temps de finir mes carréééééés" alors que oui elle a eu le temps de les finir, personne ne lui disait le contraire, et une Crème qui demande son médoc dans un biberon, puis avec du lait (que je renverse partiellement sur mes pieds et dont il reste trop peu, donc je mets une goutte d'eau) puis tape une crise en disant "pas le l'eauuuuuuuu", puis une autre parce que j'ai mangé un bout de la banane qu'elle tenait à la main depuis un bout de temps sans rien en manger. Elle a même essayé d'en récupérer dans ma bouche.

 

Autant dire que j'ai apprécié de dépasser l'heure du coucher des filles.

 

(*) Alors perso je connais "serpillière" (assez répandu en France), "wassingue" (dans le nord), "since" (dans le sud ouest) et "torchon" (chez les Belges, et du coup l'expression "faut pas mélanger les torchons et les serviettes" n'a plus du tout le même poids).

 

(**) Suite à une demande j'explique : ce surnom vient de quand elle était bébé, un petit bébé cool, une crème de bébé. Depuis elle est devenue mini-chipie, mais le surnom est resté.

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 18:57

Avertissement : ça me gave d'appeler mes filles "la grande" et "la petite" alors j'officialise leurs surnoms, donnés il y a un bout de temps déjà. Notre grande de 4 ans, souvent rêveuse va s'appeler Bulle, et notre minichipie Crème.

 

Mettons que je pars du boulot à 17h05 pour aller chercher Crème. Elle est contente de retrouver sa maman mais veut passer aux toilettes (mais sans ses chaussures), dire au revoir aux copains (mais en se faisant pincer les joues et donc "a mait mal").

On tente de marcher jusqu'au tram', enfin JE tente, elle essaie de ne pas avancer. Je tente toutes les ruses qui me passent par la tête : chanter "non pas tanter", regarder les logos des voitures (un lion ... un losange ... des chevrons ...) mais elle décide de rester scotcher sur place. J'essaie de l'appâter avec des plaques d'égout, il reste 100 mètres, je suis contre le fait de la prendre dans les bras car outre le fait que j'ai mal aux dos elle prend l'habitude d'être portée et le réclame tout le temps. Je vois un tram' arriver et là adieu les principes, je prends mon paquet rigolard (ah ben tiens elle ne râle plus, ben non, se faire secouer dans les bras de sa maman c'est rigolo finalement) et je cours ... pour arriver devant des portes fermées. Pfff. Ça m'apprendra à marcher sur mes principes.

Le voyage commence mal : "pas le tammmm" "pas le tammm". Il faut donc chanter une chanson, puis l'aide de nos voisins pour la divertir.

 

Arrivés à notre arrêt nouveau débat : mademoiselle veut rester écouter les cloches. Apparemment il y a une messe à 18h. Négociation, incitation et puis manque d'arguments. J'emploie donc la méthode "je pèse plus lourd et donc si je te tiens par la main on avance". C'est bas, je sais, mais bon, ça fait déjà une heure que j'ai quitté le boulot. J'en ai marre. Après quelques jeux de cache cache sur les pas de porte, un refus de la prendre sur mes "pépaules", une montée de plan incliné et redescente par les escaliers, nouveau problème : elle me soutient que la porte de chez nous est "pa[r] là", sauf que non. Nouvelle négociation, elle trépigne, refuse de venir voir la porte d'entrée mais après un nouvel appât (parler à son papa à l'interphone) on arrive chez nous.

 

Là c'est loin d'être fini. Elle "p[v]eut pas laler mes mains" et en disant cela tente la sortie en crabe de la salle de bains, le dos collé au mur. Bulle semble plus en forme, veut dessiner, et nous installons un atelier sur la table du salon. Un lapin (que notre grande veut signer "Bulle point com" [???]) et une ... création indéterminée plus tard (avec passage de 50 crayons pendant que j'essayais vainement de prendre des notes pour ce soir) ces demoiselles sont prêtes pour passer à table.

 

Crème doit prendre un médicament en poudre mais refuse avec énergie et moult "pas le l'eau, pas le l'eauuuuuuu" que l'on dissolve la poudre, puis tente de renverser le verre, accepte finalement de touiller, manque de renverser tout, se fait confisquer la cuillère, tape une crise, fait un séjour dans sa chambre le temps de hurler un peu moins fort, revient dans mes bras et avec une autre ruse (course à celle qui boit le plus vite) finit par boire son médoc.

La suite du repas est moins agitée (bon ça veut dire qu'elles parlent sans discontinuer, parfois les deux ensemble, que Bulle nous dit "moi je fais pas de caprice" puis "je veux de l'osso bucoooooooo !" dans la même minute, la routine quoi). Crème retrouve de l'énergie, engloutit sa soupe (donnée par moi bien sûr, faut pas rêver) et nous dit un "bom appétit" radieux. Ça se corse pour leur papa lorsque Crème demande de la "momolette" et du "tête" (chèvre) et que bulle (en même temps bien sûr) choisit ses bouts de fromage, à livrer immédiatement. C'est un concert de "celui-ci" et de "tetui-ti" et papa-rallélise pour s'en sortir.

Dessert calme, Crème chante "bateau, bateau, bateau, bateau" et Bulle propose de "jouer à couper le bras". Un peu de répit quand Crème a la bouche pleine de pomme et Bulle quémande un demi-spéculoos en cuisine à son papa. De courte durée. Bulle revient et elle "a une idée".

 

S'ensuit une séance aux toilettes en duo, avec animation à la place (sentir les huiles essentielles que nous mettons dans la lessive). On passe ensuite au brossage des dents ou plutôt au mangeage de dentifrice avec contre brossage paternel un peu musclé. Pour la mise en pyjama il reste encore à décider s'il est plus fatiguant de mettre Crème en pyjama (ce que j'ai fait) ou de s'assurer que Bulle se mette en pyjama toute seule (ce que son papa a fait). Pas évident de choisir. Pour ne pas perdre le rythme on enchaîne par une mise sous enveloppe des dessins pour les grands-parents (Crème ne veut pas lâcher la sienne, dur dur d'éviter de tout déchirer). Enfin un petit film de Barbapapa (ils ont cassé la maison des castors en la prenant pour une île mais en ont reconstruit une vachement plus belle, tout va bien ne vous en faites pas), je retrouve les doudous (celui de Crème doit être dans le lit mais pas trop près d'elle, et je n'ai pas le temps de livrer celui de Bulle que j'entends "té-tiiiiiiine" (on dit merci Maman !)). Deux bisous et puis voilà, modulo un lever pour dénoncer une chute de couette que Bulle ne sait pas remettre seule, le calme règne chez nous.

 

C'était un soir chez nous, ce soir même, mais ça pourrait être n'importe quel soir, elles auraient pu refuser de manger leur plat, de passer à table  ou d'aller se coucher, donc finalement ça s'est bien passé.

 

Et si après ça il y a encore des gens qui doutent du bonheur d'avoir des enfants, je ne sais pas ce qu'il leur faut. Parce qu'avec tout ce que je vous ai raconté, si les gens, ne tombent pas en dépression, ne s'enfuient pas à Honolulu, voire même décident d'avoir d'autres enfants, c'est que l'amour qu'ils nous apportent, les petits bonheurs qu'on partage au quotidien, bref les moments de joie pure partagés doivent être sacrément forts ;o)

 

Sur ce j'aimerais bien vous donner des nouvelles de l'article promis hier mais en demandant des infos par mail j'ai eu un répondeur "automatique" (si si, un qui fait BIP BIP BIP à la fin).

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 21:07

Retour d'école avec ma grande. On arrive dans le soleil, elle est sans doute éblouie, et surtout elle regarde ailleurs comme toujours, et entre en contact très rapproché et énergique avec un poteau.
Je me retourne vers elle et là pose la question malheureuse : ``tu n'avais pas vu le poteau ?'' (je devrais m'habituer... les poubelles, les murs, les tables, elle se les prend souvent, mais continue à regarder ailleurs). Je pose donc cette question plutôt rhétorique et là j'entends une réponse fâchée d'un monsieur, à une terrasse de café, apparemment choqué par ma question, que je puisse être assez stupide ou odieuse pour croire que ma fille l'avait fait exprès. ``Bien sûr qu'elle ne l'a pas vu !!!'' Je me suis retenue de lui dire qu'il pouvait se mêler de ses affaires et que j'avais le droit de parler à ma fille. Mais bon comme dirait mon papa : ``à question c.., réponse c..''.

Cette phrase est en effet une de ses classiques (**). Elle a été prononcée il y a des années par un guide qui emmenait un groupe de randonneurs à skis. Une femme (***) tombe et, quand le guide lui demande comment elle va elle répond, (à dire en criant/pleurant) ``j'ai perduuu mon skiiiii''. Le guide : ``Où ça ?'' Elle : ``dans la neiiiiige !''. C'est là qu'il a prononcé sa phrase mythique.

(*) pour la version non censurée, remplacez les deux points de suspension par ``on''.

(**) et loin d'être la pire car les autres sont du genre "Allez file, oxera !", "Attention parce que l'eau bue éclate" "Attention parce que la mousse tâche" ou encore la mémorable et raffinée  "A poil, Tefal !" quand il était l'heure d'aller au bain.

(***) je ne sais pas pourquoi mais c'est toujours une femme qui a le mauvais rôle.

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 21:19

Il y a environ deux semaines, afin de diminuer le temps de trajet de la dépose ou de la récupération des filles, j'ai fait l'acquisition d'une ... trottinette. Je me suis dit que ce serait tellement plus simple et rapide, et qu'en plus ce serait rigolo.

 

J'ai donc emmené une porteuse avec moi ...
IMG_0405.JPG... et suis revenue avec mon nouveau joujou.

Première constatation : pour le côté ludique c'est réussi. Avec la grande elle monte dessus et avance les pieds au max. J'ai donc la place de mettre mon pied derrière et on roule, au milieu des cris hystériques de mademoiselle ou des indications de directions à prendre, énoncées avec un air d'agent de la circulation. Avec la petite l'équilibre est plus instable alors je me sers de la trottinette comme d'une poussette et la demoiselle est fière comme une paonne, scandant au passage les couleurs des voitures que l'on croise : ``lè ! lou ! malon ! na ! gis ! banc !''.

Deuxième constatation : oui en effet c'est plus rapide, et ça permet surtout de ne pas manquer le tram' après avoir déposé la grande. Le truc c'est que, comme ça roule bien, dans les descentes des fois il ne faudrait pas qu'il y ait un caillou mal placé parce que je ne sais pas où se situe le centre de gravité sur ce machin, mais il est sûrement assez haut pour que mon parapluie, mon ordinateur, mes lunettes et moi-même fassions un soleil avant de nous étaler platement sur le bitume. Et on devient très sensible au revêtement de sol : roulant ou pas, rails de tram, sable répandu par terre, plaque d'égout pas tout à fait à niveau. Je pourrais faire un compte rendu détaillé des défauts des trottoir aux gens de la voirie.

Troisième constatation : s'il y a des descentes dans un sens c'est qu'il y a des montées dans l'autre. Et bon j'ai beau avoir été sportive à un moment dans ma vie ... ben les montées en trottinette c'est pas de la rigolade. Je me disais qu'en montée ma jambe droite (celle qui pousse pour me faire avancer) allait me faire souffrir et bien non. J'ai été frappée par un fait scientifique inattendu (comme dit le proverbe chinois : ``pour mourir moins bête, fais de la trottinette'') : ce n'est pas la jambe qui pousse qui a mal, c'est l'autre, la gauche, celle qui doit péniblement hisser les crocodiles Haribo, tartines au Speculoos, crozets au Beaufort, chips et tout le reste de mon corps entre deux poussées. Elle souffre tellement (ou elle est tellement peu entraînée) qu'après quelques mètres de dénivelée, si je descend de la trottinette ladite jambe ne me porte plus vraiment. Le pire c'est que ça amuse l'espèce de gamine que je suis. Je repousse quelques fois et repose ma jambe en marshmallow par terre.
Si j'en arrive à m'étaler en faisant ça, de préférence devant des étudiants hilares ou un supérieur hiérarchique dépité, ne vous en faites pas, je vous ferai signe.

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 20:58

Dans la catégorie parents indignes nous nous débrouillons pas mal... alors pour vous ce soir voici un florilège illustré :

 

Une couche qui se déchire ? Pas de problème : un peu de scotch de déménageur et le tour et joué. Bonne nuit ma puce !!

 

DSCN1597

 

 

Des cartons à pousser dans des espaces réduits ? Pensez aux pousseuses de petite taille. Avantage : elles se faufilent partout. Inconvénient ? Elles ont tendance à vider les cartons qui ne sont pas encore scotchés et à continuer à pousser les cartons même quand ils sont arrivés sur le lieu de stockage.

 

cartons.jpg

 

 

 

Enfileuse de bitoniaux, modèle à couettes. Très pratique quand on emménage dans un lieu plus grand et quand on achète 7 nouveaux meubles. Surtout quand les meubles font 50cm de haut.

 

DSCN1878

 

 

Nous possédons aussi le modèle "videuse de panier à linge". Bon pour les habits du fond elle a failli tomber plusieurs fois la tête la première dans le panier, et puis question tri des couleurs ce n'est pas encore tout à fait ça. Problème ? Quand tout est dans la machine elle dit "enco[re] !", et autant une histoire on peut la relire 2 (3 ? 10 ?) fois si on a le temps, autant une machine à laver le but c'est tout de même de la lancer.

 

DSCN1876

 

Et enfin le dernier modèle en date : la tornade blanche. Très pratique quand on n'a encore cherché personne pour faire le ménage chez soi.

 

DSCN1888

 

Elle a piqué l'aspirateur des mains de son papa et s'est lancée dans l'aspirage méticuleux de notre graaaand appartement.

Problème ? Quand elle est partie rien ne l'arrête. Je prenais un bain tranquillou et j'ai vu débarquer cette petite fée du logis, qui a consciencieusement déplacé tous les objets au sol (dont mes vêtements) pour pouvoir aspirer partout. Apparemment le ménage est prioritaire sur la tranquillité dans salle de bains... et la température aussi. Mais bon même une mère indigne comme moi se voyait mal gronder une petite fille de quatre ans d'aussi bonne volonté parce que je me gelais dans la baignoire.

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 14:39

Un jour, comme ça, subrepticement, sur le ton de la blague, une amie vous fait de la pub pour sa ville, son labo, entre un cookie et une ballade au bord de l'eau.

On en rigole, on imagine, on oublie à moitié et puis on y repense.

Quatre personnes, 57 mètres carrés (plus un cagibi sur le pallier (oui les 3 mètres carrés de cagibi sont importantes dans ces cas là)), 40 et 45mn respectivement pour aller au boulot.

 

On se dit qu'il existe une autre vie, une où la place du porte bébé n'est pas le long du mur dans le couloir, où les classeurs de papiers importants ne sont pas sur une étagère au dessus d'un lit de bébé, où l'imprimante n'est pas dans la chambre des parents, où il est possible d'étendre la table pour 6 personnes ET de marcher autour.

 

Et cette vie est possible partout SAUF à Paris.

On envisage alors la banlieue, ça permet de rester près des copains. Oui mais bon, pour les transports ce n'est pas mieux quand on ne travaille pas au même endroit. Et puis si on met 1h pour se rendre à Paris on n'y va plus, et puis on prend sa voiture pour faire les courses, et puis et puis ....

 

Mais quand même c'est bien Paris : vivre à pied, aller au supermarché à pied, auxxxx restaurantssss à pieds, au cinéma aussi, ou à la rigueur prendre le métro et être partout. Et puis Paris c'est le centre ferroviaire de la France, on peut aller partout, les gens aiment bien venir vous voir, revenir vous voir, y amener des amis. Ils ne vendraient pas une petite maison dans Paris dans les 400-500 mille euros ? Non ? Bon.

 

Alors on y repense à cette blague, à cette proposition. Elle a ses avantages : qualité de vie, confort, maison ?

Oui mais bon ça veut dire s'éloigner des copains, ceux qu'on voit peu mais qu'on sait pas loin au cas où, ceux qu'on voit régulièrement, ceux avec qui on organise des trucs à l'arrache "tu fais quoi aujourd'hui ? Rien ? Si on le faisait ensemble".

 

Maison, calme -copains- balançoire, jardin -copains- une chambre par fille, moins de transports -copains- plus de place à l'école, à la crèche ....

 

On y pense, on hésite, on sait ce qu'on perd, pas ce qu'on gagne, le temps passe et un jour on se dit pourquoi pas ....

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Adieu Paris, Bonjour Nancy
  • : Un regard neuf sur une nouvelle ville, un nouveau boulot et un nouveau mode de vie (ou presque). Un peu d'humour souvent, de nostalgie parfois, et plein d'histoires à raconter sur notre nouvelle ville, nous, les moustiques enrhumés... et j'en passe.
  • Contact

Recherche

Archives