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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 17:41

Un soir comme un autre, je rentrais du boulot. Et sur mon chemin, il y a un collège(*). Les élèves se bousculent, rient fort, traînassent, normal. Du coup je les double, en mode "je vais démarrer ma deuxième journée et je suis à la bourre dans ma collecte d'enfants".

Un groupe a l'air de chercher une "proie". Ils regardent les gens qui passent, hésitent, puis repèrent quelqu'un devant eux. L'une ne voit pas de qui on parle . "Mais si !! La vieille, là !". "La vieille ?" "Oui". Bon, c'est décidé, va pour la vieille. 

Deux filles partent en courant, rigolant comme des baleines, passent à côté de la vieille et l'une lui touche l'épaule, en s'excusant de manière pas du tout crédible. La "vieille" leur fait remarquer d'un air mi-rieur que pour le coup elles pourraient apprendre la discrétion. Ca sent le truc pas du tout fortuit et même limite le pari avec les potes. Apparemment elle a tout entendu, y compris le qualificatif qui lui a été donné à plusieurs reprises. Départ en trombe des demoiselles, pouffant de rire. 

Après un moment d'hésitation, la vieille finit par se dire que tout ça est louche quand même. Malgré son arthrose naissante, elle parvient à passer sa main sur son omoplate. Elle touche quelque chose qui tombe par terre : on lui avait collé un post-it sur le dos. La vieille ne se retourne pas, et continue son chemin. Elle ne saura jamais ce qu'elle avait sur le dos. Les poissons d'avril poussent tôt cette année.

Drôle ? Banal ? Triste ? En tout cas je me suis pris un grand coup en pleine figure : "la vieille, là", c'était moi !! 

Oui bon je sais, j'ai des cheveux blancs, mais ça ils ne l'ont pas vu, si ? Et oui, j'ai la flemme de retourner la photo.

cheveuxblancs.JPG

Bon je n'ai pas vu ce que j'avais sur le dos, mais en faisant attention j'ai vu un jeune homme(**) assez loin devant moi avec lui aussi un post-it sur le dos. Ce n'est pas à la vieille prof qu'on apprend à faire des poissons d'avril, mais lui n'a apparemment bien vu. Un petit coup d'accélérateur sur mon déambulateur et je le rattrape discrètement. Sur son dos je parviens à lire "Kiss mon frère",  avec un coeur et un signe peace and love. Du coup peut-être que j'avais un bisou moi aussi, ou alors un "je suis une vieille peau". Je ne saurai jamais.

 

(*)enfin deux collèges et un lycée, ce qui fait pas mal de jeunes grouillant et piaillant, et rend la trajet jusqu'au tram' assez dangereux en période de batailles de boules de neige

(**) peut-être vieux selon elles

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 12:42

Oui je sais, je faiblis. J'écris un billet pour me lamenter sur l'abandon dont je suis victime, de la part de mon homme parti essayer de croiser le Pape(*), manger des pizze, boire des capuccini et manger la pasta(**) à Rome donc, et entre temps ledit homme est déjà revenu. Mais on va faire comme si.

 

Eh bien voilà, ce qui devait arriver est arrivé, Lux est parti. Non pas pour toujours, mais bien pour 5 nuits et presque 6 jours. Me voilà donc avec 3 filles à plein temps, enfin si on omet l'école et la crèche. Je me dis que je l'ai déjà fait, en bossant avec juste Bulle et Crème, et pendant mon congé maternité avec les trois. J'ai toujours survécu, les enfants aussi, il n'y a pas de raison. Je m'apprête donc à affronter un week-end un peu mouvementé, mais dès le samedi soir on sent que je ne suis pas prête. Je suis en train de cuisiner, la soupe cuit, la pizza est au four(***). Un menu Picard (les surgelés, pas la région) pour un premier soir ce n'est pas trop ambitieux. Oui sauf que... sauf que forcément à un moment pendant la cuisine il faut quitter la cuisine. Que ce soit pour mettre la petite en pyjama ou régler un différent entre les deux grandes, il arrive irrémédiablement qu'on doive partir en urgence. On se dit que ce n'est que pour quelques secondes, qu'on va revenir de ce pas et que notre popote n'y verra que du feu, mais forcément, une chose en entraînant une autre on se retrouve à rechercher le chausson d'une poupée, essuyer un popotin, consoler, rattraper un chausson balancé dans les toilettes, bref, on maîtrise plus le temps. Et puis on finit par redescendre dans la cuisine. Ah oui tiens on l'avait oubliée. Elle va bien ? Non, elle ne va pas bien. Elle a l'air malade. Elle a des petits boutons oranges qui ont poussé sur le sol, sur et autour de la plaque de cuisson. C'est étrange, en fait il y en a tout autour de la casserole... Et là on se rend vite compte que cette maladie est due à la soupe qui est entrée en éruption.

Première réaction : aaaargh

Deuxième réaction : vite, il faut couper ça

Troisième réaction : damned, il va falloir nettoyer ça

Quatrième réaction : tiens, ça fera une bonne idée de billet ça(*v), et de prendre une photo pour immortaliser ce moment héroïque

 

eruption.JPG

 

Et pour bien continuer, et remplacer Lux dans une de ses spécialités peu enviables j'ai réussi à manquer le pain et me couper le doigt. Oui bon moi je n'ai pas découpé la moitié de l'ongle avec, histoire de ne pas en baver encore des semaines plus tard. Super quand on est la seule à pouvoir faire la vaisselle. 

 

(*) enfin officiellement pour assister à une conférence n'ayant rien de religieux

(**) ça par contre c'est vrai. Mais bon quand il rapporte un bon jambon cru et du parmesan on lui pardonne

(***) il n'y a pas de raison, la nôtre est surgelée mais on mange aussi de la pizza !

(*v) oui je sais je suis irrécupérable

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 21:39

Une mère à la ramasse est débordée(*). Elle fait donc plein de choses en même temps. Si elle a trois enfants et doit faire en sorte de (participer à) les préparer à l'heure pour l'école/la crèche, tout en espérant arriver à une heure décente au boulot, c'est encore pire. Et si en plus elle décide de continuer à tirer son lait pour le donner au lactarium, là vraiment elle cherche les ennuis.

Avec de l'habitude et un peu d'équipement, notre mère à la ramasse peut prendre son petit déjeuner en allaitant et en tirant son lait. Elle dispose d'un bras complet et d'un bout de main, bien assez pour faire des tartines, les tremper, les manger(**), et éventuellement faire les tartines de ses voisines. Seulement avec une telle quantité de choses à faire en même temps, ça donne de la distraction, forcément. Et pour peu que ce matin là elle ait beaucoup de lait, elle se retrouve à piailler(***) dans la domaine du suraigu en voyant son lait déborder du biberon sensé le recueillir, tout en faisant des bulles. Il faut alors connecter ses neurones et appuyer sur le bouton pour arrêter cette machine infernale. 

Et quand ça ne déborde pas tout seul, la mère à la ramasse finit par poser sa fille, repue, dans son transat', le tout en se penchant bien en avant histoire aussi de renverser son lait par terre(*v).

Une mère à la ramasse prend peu de temps pour s'habiller, c'est peu de le dire. Le premier haut de la pile, le seul jean propre (quand il existe) et voilà. Quand l'habillage a des ratés ce n'est donc que bien plus tard qu'elle s'en rend compte, et qu'elle réalise que finalement le roi Dagobert n'étais pas si à la ramasse que ça, enfin pas plus qu'elle. 

Et puis tant qu'on est dans l'humour en dessous de la ceinture, allons-y gaiement. Seule une mère à la ramasse peut se retrouver avec des chaussettes tâchées. Mais pas tâchées n'importe comment, noooooon. La mère à la ramasse se rend compte que ses chaussettes sont tâchées. Deux fois. Elles sont à la fois ornées de dentifrice, rose(v), qu'une des filles a aspergé par terre et dans laquelle la mère à la ramasse a marché, sans passer d'abord dans toute la salle de bains son détecteur de dentifrice. Erreur de débutante. Mais ce n'est pas tout. Les chaussettes ont également, pour égayer le blanc et rose, une petite trace couleur caca d'oie (ou de Plume d'oie), cadeau de la petite dernière lors de son précédent débordement de couche. Et là elle se dit que quand même il va bien falloir à un moment changer de chaussettes.

La mère à la ramasse allaite sa fille, sauf quand elle se retrouve dans un train, à donner le biberon à ladite fille. Un biberon… de son propre lait. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

Et pour finir la mère à la ramasse passe une bonne partie de son temps en hiver à chauffer des dosettes de serum physiologique, parfois au péril de sa santé, de moucher des nez, de pulvériser des choses dans ces nez, d'essuyer, de dire de souffler, de souffler encore plus fort, si si c'est possible, non par le nez, pas la bouche, mais si tu peux souffler plus fort que ça. Du coup des fois ça dérape, comme la fois où, en promenant sa fille en se disant qu'il allait falloir lui moucher le nez, se rend compte au moment d'y mettre la dosette que son aisselle gauche est déjà occupée. Un peu surprise elle en sort donc ce qui y chauffait tranquillement : son dernier mouchoir, sale évidemment. Et là elle se dit qu'il lui faudrait vraiment du repos !

(*) dans tous les sens du terme, cf la suite

(**) oui bon pour ce qui est de ne pas tâcher son bébé au passage mieux vaut le laisser en pyjama et le changer après, ou lui mettre une serviette protectrice... éventuellement accrochée au bébé pour que celui-ci ne dégomme pas la serviette en deux temps trois mouvements

(***) et appeler son homme à l'aide

(*v) et piailler et appeler son homme à l'aide

(v) oui, c'est meilleur apparemment quand c'est rose. J'ai renoncé à essayer de comprendre la logique d'une troizan et une cinquan

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 18:22

Il y a des jours comme ça... 

On se lève, et au début tout va bien. On se réveille dans les temps, personne ne vient tambouriner à la porte de la salle de bains pendant toute la durée de votre douche, même en sortant on voit les enfants jouer sagement dans leur chambre, la petite dort encore après avoir fait un concert de gazouillis et de sourires à 6h et quelques du matin.

Tout le monde se prépare gentiment, on part même dans les temps pour l'école, avec les petits sablés à la cannelle préparés et rangés dans des sachets décorés pour les maîtresses et les ATSEM. Des sachets avec un bonhomme ou des prénoms écrits en attaché, et puis des petites étoiles autocollantes qui ne réussissent pas à les tenir fermés mais qui sont si jolies.

Ensuite on va prendre le tram', enfin essayer. C'est jour de vigilance orange neige(*). Ici il est tombé 10cm, mais on ne sait jamais. Et là on loupe un tram', presque vide(**). Qu'à cela ne tienne on va voir à l'arrêt et le suivant est dans 5mn. Trop beau pour être vrai. Du coup on arrive même pas tard au boulot, on peut bosser tranquillement et aller manger. Tout va bien... ou presque. Ben oui, ce n'est pas de "on" que je parle. C'est de moi. Il fallait forcément que quelque chose aille de travers !

Oui parce qu'après le repas c'est l'heure de tirer son lait(***). Je descends avec mon bazar, j'arrive dans la salle et là je me rends compte... que la moitié du tire-lait est à la maison. Eh oui je le rapporte le vendredi pour tout stériliser. Et forcément avec ma mémoire de poisson rouge, j'ai totalement oublié et de le stériliser et de le rapporter au boulot. Je remonte tout mon bazar, vérifie que je n'ai qu'une réunion videoconférence(v) dans l'après-midi et me dirige vers la maison. Arrivée là je me mets en quête de mes accessoires de tire-lait. Pas dans mon sac, pas là où je le pose d'habitude, pas dans la cuisine, ni le salon, ni le bureau... là je sèche. Il me reste bien une idée : la voiture. Oui sauf que pour ouvrir le coffre de la voiture il faut ouvrir la porte du garage. Comme on n'est plus à ça près je montre à tous les passants mes charmants chaussons tendance Birkenstock, offerts pour Noël et achetés dans un magasin tellement romantique où j'ai pu choisir parmi des chaussons en fausse peau de serpent et d'autres spéciaux anti varices(v*). La bonne nouvelle c'est que le sac est bien là, et du coup demain je vais pouvoir bosser normalement. L'autre bonne nouvelle est que dans mon incompétence j'ai - encore une fois - le popotin bordé de coquillettes : avant de fouiller dans le coffre j'avais regardé par la portière passager pour tomber nez à nez avec... mon portefeuille. Grosse surprise. Du coup je l'ai retrouvé avant même de savoir que je l'avais perdu, et donc sans besoin de fouiller toute la maison, mon bureau, avant de faire opposition sur les cartes et refaire les papiers d'identité. Youhouhou :o)

Quand vient l'heure de ma réunion je m'installe au bureau, on discute de boulot, les choses avancent, jusqu'à ce que mon interlocutrice se fasse virer de sa salle. Pendant qu'elle se déplace j'avance ma main pour boire ma tisane sauf que... je la renverse sur le bureau. Il y en a plein le clavier, et ça coule sur mon pantalon. Ni une ni deux, j'entreprends de battre les records d'enlevage de pantalon histoire de stopper la combustion de mes jambes. Je suis donc en train de gesticuler et de me mettre en petite tenue... devant la webcam qui envoie des images sur un écran en train de se balader dans un couloir dans un autre pays. La classe. Bonne nouvelle, la communication se coupe. Mon honneur est presque sauf. J'en profite pour débrancher souris et clavier et essayer un peu d'éponger au maximum les dégâts. Je suis donc en plein épongeage lorsque l'ordi sonne : mon interlocutrice qui n'a rien suivi de mes malheurs est en train d'essayer de me rappeler. Oui sauf que sans souris et sans clavier c'est vachement moins simple de répondre. Je me retrouve donc(v**) à me contorsionner pour rebrancher au moins la souris, moins touchée que le clavier, et pouvoir répondre à l'appel. 

Après quelques explications et passage avec une seule chaussette(v***) et une serpillère dans le champ de la webcam nous pouvons nous remettre au boulot. Et dire qu'il y a des gens qui ont un travail monotone. Je ne sais pas vous mais moi je réussis toujours à faire des choses inédites :o)

Et pour bien conclure, j'ai fini par remettre mon pantalon refroidi mais pas totalement séché pour aller chercher les filles à l'école. Ben oui, je n'ai que deux jeans et ceci n'arrive que quand le premier est dans le panier à linge. Ce serait trop facile.

(*) ben oui quoi, à Paris ils annonçaient de 1 à 3 centimètres. Il y avait bien de quoi ameuter tout le monde à la télévision/radio/internet, non ?

(**) forcément s'il passe juste trop tôt et que tout le monde le loupe, il a de quoi être vide. Pfff.

(***) oui bon là du coup y'a nettement(*v) moins de monde qui va s'identifier à moi

(*v) j'avais initialement écrit vachement mais comme certains ont un humour assez railleur j'ai préféré éviter d'avoir à me fâcher toute rouge.

(v) que je peux donc faire de la maison

(v*) oui je sais, j'aurais pu acheter ceux-là, mais ils étaient vraiment trop moches, 

(v**) toujours partiellement habillée

(v***) oui bon quand on essaie d'ôter son pantalon le plus rapidement possible on se soucie peu des dommages collatéraux

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 06:51

Il y a des soirs comme ça, où l'on est accroupie dans la salle de bains pendant que son homme essaie de calmer Plume qui a les yeux ouverts comme deux billes alors qu'il est 22h passées.

Où l'on est accroupie pour faire les 178 exercices du jour dans cette position, mais qu'on aimerait aller se coucher parce qu'on a mal au crâne.

Où l'on a mal au crâne mais on ne prend pas de paracétamol de suite parce que pour calmer mamzelle pas du tout endormie il va falloir lui donner à boire.

Là, ça y est, on a fini. On peut aller se coucher. On récupère le bas de pyjama "trèsmochemaistrèschaud" utilisé la nuit précédente pour descendre calmer la puce pendant que son père dormait(*). Il est propre(***), on va aller le ranger dans l'armoire jusqu'à la prochaine urgence thermique. On se dit que c'est bon, tout va aller mieux.

Et là : arrêt sur image. Que puis-je bien encore fabriquer, pas exprès bien-sûr, pour en rajouter encore à ma situation pas très héroïque pour montrer que je suis bien une looseuse du quotidien ?

Je vous laisse essayer de deviner.

Indice : vous avez dans le billet ci-dessus le sujet (moi) et l'objet du délit.

Deuxième indice : chez nous pour le moment les toilettes sont dans la salle de bains.

 

Vous avez trouvé ? Bravo !

Vous ne savez pas si vous avez trouvé ? Ça veut dire que vous n'avez vraiment pas triché ? Vrai de vrai ? Alors lisez la suite !

 

Eh bien j'ai bien pris le pantalon de pyjamamoche pour le ranger, mais au passage il est tombé... dans la cuvette des toilettes ! Bonne nouvelle la dernière personne à y être passée avait tiré la chasse d'eau(*v). Oui bon pour le rangement du pyjama propre dans l'armoire c'est perdu, mais bon, vu sa tronche, tomber accidentellement dans les toilettes ce n'est pas si surprenant en fait. Je n'irai pas jusqu'à dire que la personne qui me l'a offert a des goûts de cabinets, je l'aime très fort(v) et puis elle avait des circonstances atténuantes. J'habitais dans un appartement où soit on mourrait de chaud à 4-5h du mat', soit on caillait toute la nuit. Après quelques nuits à me réveiller en sueur et en faisant des cauchemars j'ai opté pour le pyjamamoche et des nuits paisibles. Il faut parfois savoir mettre son honneur de côté quand les situations extrêmes l'exigent.

 

(*) et au passage on croise les doigts pour ne pas que ça nous porte la poisse(**) et que cette soirée soit pareille que l'autre

(**) d'ailleurs on n'est pas superstitieuse, ça porte malheur

(***) oui il a été mis par-dessus la chemise de nuit la veille, pas en remplacement des autres habits, c'est interdit dans le contrat de mariage : "pyjamatrèsmochemaischaud" autorisé uniquement en cas d'absence de Lux (j'ai validé sans demander explicitement les cas où on est dans le salon en pleine nuit sans lui).

(*v) non ce n'est pas une évidence, du moins pas chez nous, du moins pas pour une troizan et une cinquan.

(v) la personne, pas le pyjama

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 15:10

Encore quelques petites tranches de vie d'une mère à la ramasse.

Dans la catégorie instinct maternel :

La mère à la ramasse entend un petit cri, se dit que son bébé vient de se réveiller avant de réaliser que non ce n'est pas son bébé… mais un corbeau dehors(*). Et dire que certains parents reconnaissent quel est le besoin exprimé par leur enfant au bruit des pleurs, moi je ne suis même pas au stade de confondre les cris de ma fille avec ceux d'un autre enfant, non, je ne la distingue même pas d'un corbeau. Y'a du boulot.

Dans la catégorie radar en panne :

La mère à la ramasse achète une boule coco pour son dessert. Elle la sort du sachet plastique, mord dedans, se rend compte qu'elle n'a pas réussi à en décrocher un morceau, re-mord dedans, toujours sans succès et là regarde la boule et se rend compte qu'elle est… emballée dans un film plastique. Oui bon je sais, c'est pas glorieux.

Et pour finir, dans la catégorie organisation sans faille :

La mère à la ramasse emmène sa puce chez la pédiatre(**) en porte bébé. Du coup pour s'alléger elle change son bébé avant de partir en se disant que ça tiendra bien jusqu'au retour, et puis que la pédiatre a des couches et de quoi nettoyer un bébé au cas où. A peine le temps d'attendre le bus que ses oreilles lui disent que c'est mal parti. Trop tard pour faire demi-tour, il ne reste qu'à croiser les doigts. Arrivée dans la salle d'attente et le verdict tombe : le croisage des doigts n'a pas suffi. Le pyjama est légèrement tâché, le body n'en parlons pas. Heureusement dans la salle d'attente il y a l'adorable Jassim et son trèèès gentil papa. Ils prennent pitié de la mère indigne et la petite Plume se retrouve certes avec un body dégoûtant (***), mais des fesses propres(*v) et une couche donnée par le papa du petit Jassim… en taille 5. Eh oui, Jassim a 16 mois. Bon les élastiques qui doivent serrer le haut des cuisses sont plutôt au niveau de la taille, mais la taille de la couche est bien serrée... sous les bras. Qu moins ça ne débordera plus par le dos ! Une couche de honte plus tard à expliquer à la pédiatre que sa fille (enfin son body) est piégé et que du coup il faut la manipuler avec précaution, et la mère à la ramasse peut rentrer chez elle. Bonne nouvelle, la grande couche a fait son boulot. Ouf.

(*) pardon ma fille, non tu ne croasses pas, c'est juste que je suis en dessous de tout. 

(**) et d'ailleurs la demoiselle pousse bien ;o)

(***) mais essuyé avec un peu de papier toilettes, on a son honneur à défendre… ou pas

(*v) non on ne regarde pas la composition des lingettes, on reste juste terriblement reconnaissante et on décrasse vite sa fille. Non mais ho !

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 07:40

Pour préserver un semblant de dignité à ces personnes que je connais fort bien, je tairai leur identité.

Question : Combien faut-il de personnes avec un bac+8 pour faire fonctionner un thermostat ?

 

La réponse…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

… est plus bas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

… sinon on la lit en même temps que la question

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réponse : deux. Une pour se rendre compte après quelques mois que ledit thermostat a des piles et que celles-ci sont vides. Et avec des piles vides le thermostat ne thermostate plus du tout. Et un pour se rendre compte qu'une a bien remis des piles neuves mais pas dans le bon sens, et que du coup ça ne risque pas de marcher.

Bon pour leur défense ils n'ont pas fait d'études de chauffagiste, et a-t-on idée de mettre une pile dans un thermostat... pour ce que j'en sais on a juste besoin d'un bilame comme dans un fer à repasser. Un truc en métaux qui se tord/tend en fonction des variations de température. 

Comme quoi souvent mieux vaut passer un peu moins d'années sur les bancs de l'école et avoir l'esprit pratique !
Un coucou au passage à tous ceux qui me lisent et qui ont passé bien trop longtemps sur les bancs de l'école, surtout ceux (celle ?) qui y ont noyé tout leur sens pratique :o) 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 10:05

Si vous l'avez loupé, le premier épisode, très flatteur pour moi cela s'entend, il se trouve par ici.

Mais aujourd'hui la situation est différente.

On peut repérer une mère à la ramasse à son sens de l'orientation. Elle entend sa fille pleurer, monte la chercher, et là elle se rend compte qu'elle vient d'entrer… dans la salle de bains. Et comme elle n'est pas encore assez à la ramasse pour faire dormir sa fille dans la baignoire semi enterrée(*) elle fait demi-tour pour se diriger vers la chambre. 

Le lendemain la mère à la ramasse pour varier les plaisirs se promène avec sa fille qu'elle doit changer et l'emmène… dans la salle d'eau, équipée d'une douche hors service et d'un lavabo. Pas de table à langer à l'horizon. La ramasse attitude est presque au top. Presque ? Oui, parce que j'ai gardé le meilleur pour la fin

La mère à la ramasse est fatiguée. Elle s'habille en pilote automatique le matin. C'est le deuxième jour qu'elle met le même jean(**) mais elle n'a toujours pas intégré qu'il a des boutons et pas une fermeture éclair. Et avec un jean à boutons si vous commencez par boutonner celui du haut c'est ensuite très galère de fermer les autres. Comment ? Cela ne vous semble pas le summum de la ramasse ? Alors patientez un peu et lisez la suite. La mère à la ramasse, entre une tétée et son déjeuner (***) décide de lancer une lessive. Elle trie donc le linge puis met les couleurs foncées dans la machine. Elle y met un jean à elle, puis un deuxième et là... se rappelle qu'elle ne possède que deux jeans. Du coup s'ils sont tous les deux dans la machine, qu'a-t-elle sur le popotin ? Elle se tortille pour regarder l'étiquette qui bien sûr est derrière, et… c'est un 501. Cela fait donc deux jours qu'elle porte un jean… de son mari(*v), et elle ne s'en est toujours pas rendu compte, pas même avec le coup des boutons (oui car ses jeans à elle ont bien une fermeture éclair !!!). Du coup elle examine ledit jean. Bon en effet il n'est pas très resserré à la taille mais deux mois 1/2 après une troisième grossesse ça ne choque pas trop. Même la longueur ne choque pas, la preuve :

      jean501.jpg 

Et oui je le reconnais, je ne sors le fer à repasser que pour les mariages… et encore.

Et sinon Lux n'a rien vu non plus. Il se disait juste qu'il lui manquait un jean :o) Comme quoi c'est pratique d'avoir un mec pas épais. Et aujourd'hui ? Eh bien j'ai remis son jean. Ben oui quoi, on est écolo ou pas, il ne faut pas multiplier les lessives, je le lui rendrai quand il sera sale puis nettoyé ;o) 

Ajout du soir : suite à mon insistance et pour se débarrasser de moi, Lux a finalement consenti à essayer mon jean (enfin l'un des deux). Bilan il lui va bien aussi. Mais par contre je n'ai pas eu le droit de prendre une photo :o(

(*) si si, le "semi enterrée" est très important, c'est grâce à ça que pour aller aux toilettes il faut, une fois entrée dans la salle de bains, monter puis descendre des marches.

(**) récupéré direct de la panière à linge (propre) pour l'enfiler sans passer par la case armoire, ben oui il faut minimiser les dépenses d'énergie

(***) qu'elle prend à 14h passées, c'est dire si elle est à la ramasse

(*v) oui parce qu'un jean des filles, en 4 ans ou en 5-6 ans elle s'en serait rendu compte tout de même

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 20:45

Une chose est sûre, des petits cris ou grognements de ma Plume me le rappellent tous les jours, et la différence de tour de ventre entre ma belle-soeur(*) et moi aide aussi, je ne suis plus enceinte. On pourrait se dire qu'après les trucs top glamours et soins à la maternité tout est revenu comme avant, avec un peu de lait au niveau de la poitrine en plus, mais en fait non.

Tout d'abord je n'ai pas le droit de prendre un bain pour le moment. Bon en général je survis à l'idée, mais aujourd'hui c'était plus dur, étant donné que Lux a réussi à faire fonctionner la super baignoire à remous du deuxième étage. Les trois autorisés à savoir Bulle Crème et Lux l'ont testé tour à tour après avoir pris une douche juste à côté(**). J'ai juste pu admirer avant de battre en retraite parce que l'ambiance surchauffée de la chambre sous les combles plus du bain sans le droit de s'y tremper c'était franchement trop. Et oui au cas où Boycocotte ou Flamme se poseraient la question, nous avons toujours l'intention de détruire tout le deuxième étage pour en faire quelque chose de moins démesuré mais aussi moins moche et plus fonctionnel. Bon pour ce qui est de l'aménagement ce n'est pas gagné, parce que nous croyions être tombés d'accord, enfin je croyais que nous étions tombés d'accord… jusqu'à ce que Lux, après son bain, mentionne l'idée de garder la baignoire à remous mais pour la mettre au premier étage. On n'est pas rendus(***) !

Ensuite il faut expliquer à deux filles de trois et cinq ans que oui notre ventre est encore un peu rond, mais que non il n'y a pas un autre petit bébé dedans, avec ce qu'il faut de démonstration et de patience quand on vous appuie sur le ventre pour vérifier qu'il est vide et qu'une petite main s'y enfonce totalement pour la 1328472 ème fois.

Il y a également les conseils divers et variés, l'enfant est trop couvert, pas assez couvert, mange trop souvent, a faim, a fait un rot, a besoin d'être pris aux bras, on devrait le laisser pleurer. Et on en prend aussi sur soi, surtout si on allaite : il faut qu'on mange plus, des lentilles(*v), qu'on dorme, qu'on fasse attention d'avoir chaud à la poitrine(v).

On n'a également pas le droit de porter de charges lourdes, du moins pas tant qu'on a pas fait une super rééducation qui doit attendre six semaines, du moins pas si on veut éviter que ses intestins, foie et autres reins essaient de trouver la sortie par leurs propres moyens. Oui bon ça ce n'est qu'un demi-inconvénient(v*), du coup on a une excuse pour rester dans son canapé au lieu de porter un meuble. Mais bon quand on prévoit de partir en vacances à cinq dont trois personnes de moins de cinq ans dont une n'ayant aucune motricité personnelle, si l'on ne veut pas transformer son mari en sherpa au risque de lui déclencher un lumbago, il faut trouver une autre solution.

Et pour couronner le tout, j'ai appelé un spécialiste des jambes zébrées, qui m'a dit de venir le voir dans trois mois, et que d'ici là c'était bien de… continuer à porter des collants de combat. Youhou ! Bon l'avantage c'est que les nouveaux collants ne sont pas pour gros ventre et que du coup ils serrent un peu le ventre mou, ce qui le rend moins gonflé. Voyons le bon côté des choses. 

Mais vous savez quel est le comble de la cruauté ? C'est de s'attaquer à une femme qui porte des collants de combat. Et là pour le coup je suis tombé sur un troupeau. Enfin je dis ça mais comme ils sont sournois je n'ai jamais réussi à mettre la main dessus. Et ça vaut mieux pour eux. Qui sont-ils ? Des moustiques, aoutats ou autres bébêtes affreuses qui pensent qu'un look d'ado atteinte de varicelle va très bien avec des zébrures. Mes jambes sont non seulement hideuses mais elles me grattent, et la chaleur n'arrange rien.

Bref, c'est pas encore gagné !

 

(*) hébergeuse des cousins de Bulle, Crème et Plume

(**) eh oui vu que la quantité d'eau utilisée suffirait à engendrer une manif écolo sous nos fenêtres, on a rentabilisé la chose. Bon je n'ai pas osé proposer à Lux d'utiliser l'eau propre et refroidie pour arroser le jardin, je crois qu'il n'aurait pas trop apprécié, disant que c'est une illustration de mon attirance pour les plans galère.

(***) comme dirait une Bretonne très chère à mon coeur

(*v) mi août et par temps caniculaire ça fait envie !!!

(v) si si, on me l'a dit, en août, mais avec la canicule j'ai des arguments pour envoyer les gens paître ;o)

(v*) le demi-inconvénient étant bien sûr de ne rien porter, pas d'avoir une descente d'organes ;o)

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  • : Adieu Paris, Bonjour Nancy
  • : Un regard neuf sur une nouvelle ville, un nouveau boulot et un nouveau mode de vie (ou presque). Un peu d'humour souvent, de nostalgie parfois, et plein d'histoires à raconter sur notre nouvelle ville, nous, les moustiques enrhumés... et j'en passe.
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