... des jours où, étonamment, tout se passe BIEN.

Des jours où l'on reçoit un colis commandé mais qui aurait dû arriver dans 3 à 10 jours(*).

Des jours que l'on passe avec sa grande fille, ravie, qui du coup est adorable et à qui on peut faire plaisir : traîner au parc, manger au restau, terminer par LA glace bergamote/macaron.

Des jours où l'on a le temps de faire la sieste, pendant plus d'une heure.

Des jours enfin où le truc qu'on nous a depuis des mois annoncé impensable se réalise. En gros la situation est simple. Si on a un bébé qui naît en mai-juin, en appelant dès qu'on sait qu'on est enceinte on a une petite chance d'avoir une place à la crèche en septembre. Quand le bébé naît en février-mars on n'a aucune chance pour la crèche en cours d'année mais on n'a que quelques mois à jongler avec une solution temporaire. Par contre, si un enfant a l'audace de naître entre juillet et février, c'est quasi perdu. On va de la mairie à une crèche puis une autre et encore une autre, où l'on se voit répondre que les berceaux sont occupés à partir de septembre et qu'ils n'ont pas ou quasi pas de places qui se libèrent en cours d'année. Malgré mes 5 demandes je me résignais plus ou moins à chercher une assistante maternelle(**) jusqu'à ce que…

Oui jusqu'à ce que ce matin la directrice de la crèche où va Crème nous dise que oui on a une place, et que la directrice de l'association nous a d'ailleurs envoyé deux mails à ce sujet. Là je bondis, je n'ai rien vu passer. Je m'en vais fouiller mes 4 boîtes mails et rien de rien. Pas un mail. J'ai bien reçu ceux concernant les factures mais pas la proposition de place. Là c'est clair je n'aurais pas oublié un tel mail. Je me confonds donc en excuses pour un oubli virtuel de réponse à un mail que je n'ai pas reçu(***) et elle me répond que oui c'est confirmé, "si nous sommes encore intéressés" nous avons une place. 

Tu m'étonnes que nous sommes encore intéressés !!! 

Je crois que pour fêter ça ce soir je vais pouvoir danser avec les filles. Une danse de la baleine plus deux danseuses… abstraites (oui comme l'art abstrait : on voit quelque chose mais ça ne ressemble à rien) ça devrait le faire. J'essaierai bien d'entraîner Lux avec nous mais j'ai moins d'espoir quand au succès de cette tentative.

(*) des valises à roulettes pour que les filles s'occupent de leurs bagages en autonomie : une abeille et une coccinelle, pour nous donner une vague chance de réussir à partir en vacances à 5 en train+métro+train+bus+bateau. Du coup Crème était tellement surexcitée qu'elle a remis ses chaussures et est allée acheter du pain juste pour étrenner la "valisabeille"

(**) je ne dis pas que les assistantes maternelles sont moins bien que la crèche, je dis plutôt qu'il faut tomber sur la bonne, savoir juger les gens à la première rencontre, gens qui veulent apparaître à leur avantage et donc qui ne vous diront pas s'ils ont quelque chose à cacher. Et moi question évaluation des gens je suis nulle. En plus il y a toujours le risque que la personne fasse un malaise ou quoi que ce soit du genre, auquel cas il n'y a plus personne qui s'occupe des enfants, et le scenario catastrophe se déroule dans ma tête : la cuisine qui déborde de la casserole, l'appart qui prend feu etc.

(***) et je ne risquais pas de la relancer, j'étais sensée m'attendre à une réponse durant le dernier trimestre

Quand on ne travaille plus on a des moments où on ne sait pas trop quoi faire, ou plutôt où l'on se dit qu'on ne veut surtout rien faire. Ainsi je me suis retrouvée à me vautrer sur le canapé un matin aux environs de 9h. Comme je ne sais absolument pas ce qui passe à cette heure là j'ai entrepris de zapper sur les chaînes gratuites de la TNT. Entre pas mal d'émissions de dessins animés (*) je suis tombée sur du télé achat. Je me suis arrêtée à la 12ème chaîne et il n'y avait pas 2 ou 3 mais 5 chaînes qui diffusaient simultanément du télé-achat. Encore mieux, il y en avait 3 de suite qui présentaient en même temps le même produit. Un appareil révolutionnaire(**) qui permet en un seul geste de muscler tous les abdos, supérieurs et inférieurs, droits et obliques, ainsi que les cuisses et fessiers par un petit réglage supplémentaire. Tout cela avec une foule de gens plus ou moins "abdos nus" qui nous faisaient admirer leur plaquette de chocolat. Voulant vous fournir une information complète je suis restée un peu à regarder cela, mais j'avais du mal. Entre les blondes peroxydées qui semblent avoir un appareil pour maintenir en toutes circonstances leur sourire 4 étoile et les photos avant-après qu'on nous repasse en boucle ça dure, mais ça dure ... et le pire c'était vraiment la dame qui "interviewait des utilisateurs" qui étaient sensés découvrir l'appareil, qui nous explquaient combien c'était facile et efficace, ça ne faisait pas mal au dos, ils ne s'en lassaient pas, et même ils pouvaient regarder la télé en même temps. Si on regardait les utilisateurs c'était juste niais et peu crédible, mais j'ai regardé la dame. Elle semblait vivre à fond les révélations que lui faisaient les interviewés et ces compliments étaient si dithyrambiques que ça lui faisait ouvrir grand la bouche de surprise, mais toujours avec un reste de sourire 4 étoiles. Le résultat final était à mi chemin entre une pub pour dentifrice et la tête de la fille innocente mais bientôt morte dans un film d'horreur. Par contre ils n'insistaient pas sur le fait(***) que leur truc qui roulait par terre labourait la moquette de certains utilisateurs, et faisaient une très rapide allusion au fait que leur appareil était livré avec un guide diététique(****).

M'enfin bon, c'est beaucoup de bruit pour rien, tout le monde sait bien que pour avoir des vraies plaquettes de chocolat rapidement il y a une soution bien plus simple : le supermarché, et on peut même choisir sa variété. Pâte d'amandes, chili, caramel et pointe de sel, amandes, pistache caramélisées et j'en passe.

Oui sinon, si on veut vraiment avoir des plaquettes de chocolat en relief sur son ventre, il y a encore une solution plus économique et bien plus rapide. Pas d'électrostimulation, pas de séries d'abdos, pas d'appareil à presque 200 euros, il existe une méthode bien plus simple, que voici :

D'ailleurs si quelqu'un peut m'expliquer pourquoi ces muscles proéminents portent en français et en anglais le nom d'un aliment qui a tendance à tout sauf à rendre ces muslces apparents (pack de 6 (bières) /tablette de chocolat) ça m'intéresse.

Et quelques jours plus tard voulant vérifier si les 5 chaînes de télé-achat c'était tout les jours (la réponse est non) je suis tombée sur un autre appareil, toujours pour muscler les abdos, mais pareil, révolutionnaire et mieux que tous les autres. Oui bon ils croient vraiment que les gens qui regardent avaient oublié l'autre et achèteraient un deuxième pour avoir la collec complète ?

(*) un jour d'école pourtant, je me demande si c'est pour encourager l'école buissonnière ou pour susciter exprès des crises de larmes au moment du départ, en mettant en compétition l'école et les dessins animés, ce qui est une compétition tout à fait équitable.

Premier billet pour raconter le débarquement de 7 quatrans et cinquans à la maison ce dimanche. Je vous avais raconté(*) les préparatifs de la fête d'anniversaire de Bulle. Avant de vous raconter le déroulé de la journée, je vais essayer de vous faire baver avec ce que nous avions préparé. 

D'abord notre piñata a été finalisée, et a trouvé un nom : Oscar le pirate(**). Nous avons choisi la version à ouvrir en tirant sur un fil, d'où le bolduc qui pend sous son menton. J'avais peur que ça ne marche pas, à savoir qu'un des bolducs juste scotché ne l'ouvre, mais non. Ils ont pu tous tirer au moins une fois avant que quelqu'un le l'ouvre. Alors après l'encollage de papier journal qui recouvre le ballon sur 3 épaisseurs et plus d'une journée de séchage au soleil dans une chaleur considérable, le papier s'était solidifié et il tenait le ballon plutôt que l'inverse. Je l'ai laissé encore traîner une journée étant donné que j'avais tout de même peur que le papier, entraîné par le ballon, ne se recroqueville en fichant tout mon travail par terre. Procrastination quand tu nous tiens... Lors de l'encollage ils disaient de laisser un espace de 5cm entre le noeud et le bord du papier histoire d'avoir un trou assez gros pour remplir la bête. Le mien était trop petit mais avec des ciseaux j'ai agrandi. Deux trous pas trop proches du bord nous ont permis d'y fixer une ficelle pour suspendre la piñata. Pour le bas j'ai fait une forme ronde, puis découpé les 4/5èmes en forme de vague parce que je pensais que ça tiendrait mieux en le refermant et scotchant un peu. J'ai fixé solidement (trous +noeud) un fil, et scotché plein d'autres. Et ça donnait ceci :

Ensuite il y avait le coffre au trésor, à déverrouiller en trouvant le code de trois cadenas. Bon après une recherche dans mes photos, aucune du coffre. Mais bon ce n'était pas le plus passionnant.

Enfin il y avait le goûter. Gâteau "île au trésor"

Et sucettes aux fruits : banane/chocolat ou kiwi/chocolat

La bonne nouvelle c'est qu'il en est resté, du coup ce soir le dessert a été chocolaté :o) Alors mes préférées étaient celles à la banane. La recette ? On découpe des tranches épaisses de fruits. On pique dedans un bâton de sucette ou assimilé (ici des pics, trouvés chez Casa, par hasard, car je ne savais pas où ça s'achète). On laisse 45mn au congèl. Entre temps on fait fondre du chocolat, on le laisse 10mn refroidir puis on trempe les sucettes dans le chocolat. il fige assez rapidement. On les remet 10mn au congèl et après soit on les mange soit on les conserve au frigo. Avec la banane le passage au congèl les ramollit, comme si elles compotaient un peu, ça se mange en une bouchée et c'est très miammm. En navigant sur le net on trouve différentes recettes. Certains les nappent partiellement, ou les trempent ensuite dans des amandes concassées ou autre chose qui va s'accrocher dessus. Miam.

(*) en tentant vainement de vous apitoyer

(**) eut égard à un copain de l'école de Bulle qui adore jouer au pirate.

Je continue à me lamenter sur mon ô combien triste sort de femme abandonnée par son mari. Et j'en profite parce qu'il revient ce soir et du coup je n'aurai plus de quoi me plaindre. Vendredi, journée chargée aussi. Déjà je ne sais plus si je vous l'ai écrit mais déposer les filles et revenir à la maison, le tout en tram', ça me prend environ 1h30… un peu moins si c'est Bulle qui passe par la crèche (le max étant atteint quand Crème doit faire un aller-retour à l'école). Une petite addition plus tard et on se rend compte que dans une journée sans autre activité j'ai déjà 3h d'occupées. Seulement les journées sans autre activité ça n'existe pas vraiment.

Ce matin par exemple je me suis dit que j'allais tester le côté reposant d'une sortie avec la crèche, 9h-13h, avec visite d'écuries, tour en calèche et pique-nique. Déjà cela veut dire qu'il fallait être à la crèche à 9h. Je mets donc mon réveil à 6h40 histoire de pouvoir(*) prendre une douche tranquille avant le lever des filles. Perdu. Après un coucher tardif pour cause de couture, Crème "sonne" à 6h puis 6h15 puis 6h25 puis j'ai arrêté de compter. C'est comme la fonction dans les réveils où l'on tape dessus et qu'il re-sonne 10mn plus tard sauf que :

- on ne tape PAS sur un enfant, même à 6h du mat', même si ce n'est pas son premier lever(**)

- le temps gagné entre  deux sonneries est aléatoire, donc on ne se rendort pas l'esprit tranquille : on sait que si ça se trouve la prochaine sonnerie est dans 2mn et du coup pour se détendre c'est raté.

- il n'y a pas de bouton où appuyer pour que l'enfant retourne au lit. Quand l'argument : "il est trop tôt, je dors, tu retournes dans ton lit" est efficace ça va, mais sinon il faut se lever, escorter le réveil matin jusqu'à son lit avec assez de conviction pour qu'il reste un peu au lit, mais pas trop d'autorité au risque de l'entendre se mettre à couiner, auquel cas on a tout perdu car on a un réveil matin ET une demoiselle mal réveillée debout.

Bon, on oublie qu'on n'a que 5h30 de sommeil derrière soi, on sourit et on y va. L'avantage de ces réveils est que du coup on est en avance pour la préparation du matin, et j'ai même pu montrer aux filles comment on utilise une machine à coudre. Arrivée à la crèche, en avance (!!!) et Crème qui ne lâche ni son sac à dos ni son sac à bottes, tout en paradant au milieu de ses copains. Départ groupé avec un minibus et plusieurs voitures, remplies de 13 deuzan et troizan, deux bébés et pas mal d'accompagnateurs. Comme prévu c'est reposant : entre ceux qui passent derrière les chevaux, ceux qui lancent des cailloux n'importe où, ceux qui arrachent des feuilles du lys qui n'a rien demandé à personne, vous regardent d'un air angélique et recommencent dès que vous tournez la tête, et ceux qui font un peu de toutes ces choses. J'ai par exemple endossé le rôle ô combien valorisant de gardienne de tuyau : un tuyau d'arrosage qui pendait au mur et que quelques deuzans, ne comprenant apparemment pas que du haut de leurs 90cm ils ne faisaient pas le poids ni la taille, essayaient d'attraper, de tirer etc. L'idée de les décourager de manière radicale en ouvrant le robinet m'a bien traversé l'esprit, mais vu que ce n'étaient pas mes enfants j'ai préféré éviter.

Il faut également dire que la vie de poney est difficile. On se retrouve avec une bonne dizaine d'enfants sur son dos à la file, sagement, sans bouger, on se fait brosser/étriller(***) par jusqu'à 6 enfants à la fois, ayant une expérience limitée de la chose. On se fait toucher(****), caliner les cuisses arrière(*****) et j'en passe. Heureusement que Marco est spécialement cool. S'en est suivi un tour en calèche, où tous les enfants sont partis avec deux adultes de sorte que nous avons pu nous reposer un moment. Promenade sympathique où l'auxilliaire a tout de même dû rattraper Crème de justesse avant qu'elle n'imprime la forme de son front dans le sol de la calèche. Ou l'inverse.

Et après ça, ce qui devait arriver est arrivé : Crème après son lever matinal et 1h30 de lutte le soir avant de s'endormir était naze. Elle couinait dans mes bras au son de "ze veux mamaaaaaan". Là je me sentais un peu démunie parce que je ne pouvais pas lui donner beaucoup plus de "maman" que ce qu'elle avait alors. Pour le pique-nique je négocie qu'elle soit en contact physique mais pas sur mes genoux, pour cause de circulation sanguine défaillante. Et là elle me scotche sur place en préférant aux chips fournies par la crèche les Crousti Pom de mon pique-nique. C'est MA fille !!! Bon elle en renverse une bonne partie par terre en secouant sa main tenant le paquet, mais on ne peut pas tout avoir.

Retour à la crèche à 13h50 avec une Crème complètement HS qui apapremment s'est effondrée juste après. Retour pour moi à la maison pour une heure de sieste avant de coudre un peu et repartir pour la récolte. Petite variante cette fois : passage par chez la pédiatre car Crème se plaint ponctuellement de mal à l'oreille depuis lundi. Bilan  ? Otite, bronchite et rhinite purulente. Youhouhou ! La pédiatre s'est même inquiétée pour moi de peur que je l'attrape.

Bon, les deux filles dorment, je vais en profiter pour… retourner coudre.

(*) rêver de

(**) mais je dois dire que la fonction où on appuierait sur la tête et il se rendormirait est à étudier

(***) oui les enfants prenaient tout ce qu'ils trouvaient dans la caisse. Il a fallu en rattraper un au vol alors qu'il avait pris l'outil pour curer les sabots, vachement moins sympa pour se le faire frotter sur le dos.

(****) la notion de caresse n'étant pas toujours très maitrisée, ils appuient avec un doigt (pas dans l'oeil heureusement) qu'ils retirent immédiatement en poussant un cri

(*****) on a bien essayé d'expliquer à l'enfant concerné que c'était gentil mais que ça plairait sûrement plus au poney s'il allait le câliner plus proche de la tête, le jeune courageux mais pas téméraire a préféré rester loin de la tête… qui bouge !

Mission du jour, commencer à préparer le débarquement, prévu pour ce dimanche, d'une petite dizaine de "cinqans" pour fêter en avance l'anniversaire de Bulle. Oui, comme elle nous l'a assez souvent répété, son anniversaire c'est dans troooop longteeeeemps (en clair fin juillet) et du coup il n'y a plus un copain à l'horizon pour le fêter avec elle. Cette année nous avons décidé d'y remédier en fêtant cet anniversaire un mois à l'avance. Super nouvelle, ça tombait ce samedi. Moins bonne nouvelle : une des petites filles que Bulle a invitées fête son anniversaire également ce jour-là. Nous envisageons donc de fusionner les fêtes au parc, mais la météo étant orageuse ce jour là (*) ce n'est pas possible. Le week-end suivant ? Vous imaginez bien que ce serait trop simple. Nous avons de la visite, et donc pas possible non plus. Reste le dimanche. Il me reste donc 3 jours 1/2 pour tout préparer. Seulement pour pimenter le tout je suis seule avec les filles jusque samedi soir et donc il faut les gérer en plus de préparer la fête. Super facile surtout quand, comme ce soir la première s'endort au bout d'une heure et que la deuxième ne dort toujours pas à 21h30. Du coup le décalage au dimanche est plutôt une bonne nouvelle : oui je vais préparer mes animations seule, mais par contre contrairement à l'option du samedi Lux pourra m'aider à cuisiner la veille, ainsi qu'à gérer les enfants survoltés ce jour-là.

Première mission : trouver du matériel pour déguiser les enfants. Thème retenu : les pirates. Oui parce que la suggestion de Bulle à savoir princesse indienne premièrement ça n'est pas sûr de plaire aux deux garçons invités, et deuxièmement les robes de princesses, 8 en deux jours, je ne suis pas le rythme. Du coup il me faut des foulards pour coiffer nos apprentis pirates, ainsi que des cache-oeil. Direction un magasin de tissus pour le matériel. Bonne nouvelle : il y a une ligne de bus directe depuis la crèche. Enfin directe il y a tout de même 10mn de marche à pieds sous le soleil dans une zone commerciale pas spécialement accueillante pour les piétons. J'arrive enfin au magasin et là je passe pour une gourde complète : on m'indique des directions, sur le portant. C'est quoi un portant ? Ah non pas celui-là ? Le portant "grande longueur". Oui mais il est où ? Les dames finissent par perdre patience ou avoir pitié, au choix, et je me fais escorter. On me dit vaguement où trouver de la feutrine(**) qu'ils n'ont pas en noir, et après quelques errances je finis par trouver mon bonheur. Je suis juste passée pour une novice/andouille ce qui n'est pas si cher payé.

Deuxième étape : faire une piñata. Vous ne connaissez pas ? Ce sont ces trucs en papier mâché qu'on remplit de cotillons/gourmandises et qu'on accroche au plafond, pour le faire ensuite soit casser par les enfants, soit ouvrir en tirant sur des ficelles. Les gens raisonnables/pressés l'achètent toute faite prête à garnir. Mais je ne suis pas raisonnable ni assez pressée pour choisir cette option. Je décide donc de la fabriquer moi-même. Ingrédients : un ballon, du papier journal et... de la colle. Des fidèles lecteurs de ce blog m'ont dit l'avoir fait avec de la colle à papier peint. Je passe donc chez un marchand de revêtements, entre autres de papiers peints, qui vend bien de la colle, mais toute prête et par pots de 5 litres. J'opterai donc pour la version faite maison.

      La suite au prochain épisode, là Crème semble enfin s'être effondrée et j'ai de la couture à faire.

(*) et les deux autour histoire de faire bonne mesure