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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 23:23

Je vous avais parlé dans mon précédent billet du départ des filles pour les vacances et de la différence que cela faisait pour nous. Et bien depuis elles sont revenues. Vous trouviez que j'étais une mère indigne qui se débarrasse de ses enfants, qui les prive du calme rassurant(*) de leur foyer et de la présence irremplaçable(**) de leurs parents ? Attendez un peu et lisez la suite.

Les filles ont donc d'abord passé 4 jours au Luxembourg chez SuperBopa et SuperBoma. Elles se sont terriblement ennuyées. Je vous laisse juger.

- elles ont fichu un bazar indescriptible dans la maison où tout était terrain de jeu, depuis le salon et l'ex table de salon reconvertie en atelier de bricolage, support à dînette, dortoir à poupées et j'en passe, jusqu'à "notre" chambre qui s'est vue coloniser en notre absence. Elles sont revenues avec une pile impressionnante de coloriages, des collants(***) accompagnés de robes(*v).

- elles sont allées au restau avec autorisation de manger des frites. Manque de bol le serveur a apporter des croquettes de pomme de terre à la place. Du coup elle a eu des croquettes... et des frites

- elles sont allées chez leur coiffeuse attitrée, à laquelle Crème a baratiné que non il ne fallait pas lui couper la frange parce que non en fait, c'tait mieux. Bien sûr comme d'habitude elles en sont ressorties avec un bonbon et un petit gâteau. D'ailleurs Crème a choisi une lampe de lecture, qui se pince sur un livre. Ne me demandez pas pourquoi.

Elles sont ensuite allées chez Tornade et Ours, qui sont même venus les chercher et les re-déposer. Au programme ballades, cuisine (crêpes, réalisées à 8 mains, leur cousine les ayant rejoints), nettoyage de la terrasse(v), encore ballades, et cinéma. Et là j'admire l'énergie de Tornade(vv), qui est donc allée au cinéma avec trois filles de 3 1/2, 5 et 5 ans 1/2. Et là où l'on voit qu'elle a vraiment la foi, c'est qu'elle les a emmenées à la séance de 19h15. Le pire c'est que ça s'est plutôt bien passé. 

 

(*) si vous avez un outil pour mesurer les décibels je vous invite à venir vers 19h40 pour juger du calme ambiant

(**) oui sauf par un papi, une mamie, et je ne parlerait pas du fait qu'elles vendraient père et mère pour une croûte de fromage...

(***) dont elles avaient besoin

(*v) qui allaient tellement bien avec les collants, non ça aurait été dommage de ne pas les prendre. Oui certains achètent des collants pour accompagner des robes, là ils ont fait l'inverse. Mais bon je n'étais pas sensée les gronder, ils ont profité de soldes (et en plus les robes sont super jolies).

(v) si si c'est un point positif, vous auriez dû les entendre raconter tout ça avec une voix débordante de fierté. "on a balayé TOUTE la terrasse..."

(v*) oui parce que Ours le ciné OK, les films pour enfant moyen, mais avec trois furies trop peu pour lui. Il a très sagement décidé de rester à la maison s'occuper de la vaisselle. Elle au moins elle ne piaille pas.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 23:32

Oui ça s'est vu, les deux dernières semaines étaient des semaines de vacances. Non, nous ne sommes pas partis au bout du monde pour deux semaines, ça on l'a laissé à d'autres ;o) Non, nous avons bossé quasi tous les jours après une escapade à Paris pour enquiquiner Flamme et Boycocotte, et revoir la première maîtresse de Bulle, qui est tout aussi magique même deux ans plus tard.

Nous étions donc en vacances, pas de boulot, mais en ``vacances d'enfants''. Du coup j'ai utilisé ces deux semaines pour ``pro-fi-ter''. Deux semaines ou presque sans bataille pour avoir les toilettes(*), sans donner des bains à la chaîne à des filles qui ne veulent pas, sans débarquement dans notre chambre à 7h01, sans cris, sans... Oui parce que nous(**) vous disons tout le temps, trop peut-être, que les enfants c'est merveilleux, que c'est un bonheur de tous les jours. Méthode Coué ou non, ce qu'on oublie de dire c'est que, au moins au début(***) c'est aussi une fatigue de presque tous les jours, spécialement quand il faut en une heure le matin prendre le petit déjeuner en choisissant le parfum de chaque tartine, brosser les dents, mettre un soin localisé plus une crème sur tout le corps de Bulle, parlementer sur le fait que la tenue doit être adaptée à la météo, habiller des demoiselles pas toujours coopératives, les rattraper de justesse pour démêler la tignasse, mettre un nouveau popotin à la petite dernière, l'allaiter en essayant de manger un peu en même temps, ne pas partir soi-même en chaussons et pyjama. La routine quoi.

 

Bon là on n'avait tout de même pas expédié tous nos enfants, Plume devant rester à proximité de son garde manger à pattes. Mais du coup avec un seul enfant à portée nous pouvions avoir, à nous deux, deux mains libres, prendre le temps de faire des gouzi gouzi à la demoiselle, mais également de bou-ger. Bon le ciné avec une moins de deux ans c'était raté, mais les courses au magasin de bricolage elle a adoré(*v), le fast food à emporter c'est fait aussi(v). Nous avons également profité de l'occasion pour inviter des amis à la maison et profiter d'eux dès leur arrivée. Un luxe.

Nous avons enfin passé une soirée au restaurant. La petite Plume a été une crème de bébé, passant plus d'un quart d'heure sur les genoux du patron qui papotait avec nous pendant que son serveur bossait. Bref j'ai profité du temps libre, et même si j'ai eu pas mal d'idées de billet, je n'en ai concrétisé quasi aucune. Une flemme totalement assumée.

      Ah oui, j'avais oublié. Sur le même sujet je vous recommande chaudement de lire ce billet écrit, très joliment comme d'habitude, par Elle-mère, une blogueuse qui a eu l'audace de me copier en ayant 3 filles(v*), et qui raconte sa vie par petits morceaux, des bonbons, des petits, des longs, qui fondent quand on les lit et dont je me délecte régulièrement. D'ailleurs si vous n'avez pas le temps de dévorer l'intégralité de son blog (ce qui serait dommage mais bon) ne loupez pas ce billet que j'adore aussi. M'enfin je les aime tous, ne cherchez pas, y'a rien à jeter.

(*) parce que oui, même avec autant de toilettes que d'enfants elles réussissent quand même à se chamailler, parce que toilettes, feutres, main de maman, tasse, même combat, les filles veulent toujours ``le/la même''.

(**) les parents

(***) pour la suite je ne sais pas encore, il faut demander à des gens plus avancés que moi

(*v) tu m'étonnes, on a traîné dans le rayon des luminaires, elle était scotchée, et puis elle y a fait sa première sortie ou quasiment, on peut dire qu'elle est tombé dans la marmite étant petite.

(v) oui on profite de l'absence des enfants pour faire ça. Vous ne croyez tout de même pas qu'une psychorigide comme moi va laisser manger ces crasses à ses enfants !

(v*) oui bon elle a commencé la première, mais on ne va pas chipoter

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 13:45

Comment se taper la honte à Paris en une leçon ?

D'abord on prend le métro. On est confiante, on se rappelle des stations, même d'où il faut monter dans la rame pour arriver pile poil en face de la sortie de notre destination. C'est bon, on maîtrise. On a un gros sac à dos de touriste, les filles ne sont pas à l'école alors que ce ne sont pas les vacances de la zone C, peu importe. On connaît, on gère, on maîtrise. Au cas où tout le monde n'auraît pas remarqué qu'on gère et qu'on maîtrise on pose innocemment la question à la plus grande de savoir si elle se rappelle de telle station en ajoutant : "oui, tu sais c'était là qu'on descendait pour aller à la maison". On gère, on maîtrise. Mais là on arrive à destination et on ne maîtrise plus du tout. Non on n'oublie pas de descendre, c'est juste que négligemment on reste devant la porte. Jusque là rien de surprenant, mais on reste devant la porte, métro arrêté. Oui il va bien falloir sortir donc c'est logique... sauf qu'on reste, métro arrêté, devant la porte… fermée !!! On attend, elle ne s'ouvre toujours pas, et finalement on se décide… à appuyer sur le bouton. 

Tout ça bien sûr sous les regards de parisiens un peu navrés qui nous disent(*) très clairement : "Eh bien quoi, tu crois qu'elle va s'ouvrir toute seule, rien qu'en la regardant ?". Et là on réalise : oui, on attendait que ladite porte s'ouvre toute seule, comme chez nous, dans notre province, où le tram est rose ou bleu et ou il y a des portes avec bouton(**), mais qui s'ouvrent toutes seules à l'arrivée en station(*v).

Tout petit flash-back : là on se rappelle qu'on regarde avec une indulgence un peu empreinte de maternalisme les touristes qui appuient sur le bouton dans le tram'. "Vous croyez qu'elle va s'ouvrir plus vite si vous appuyez sur le bouton ?"

Petit flash-back : là on se rappelle à notre arrivée à Nancy, où les gens nous regardaient avec une indulgence un peu empreinte de pa-ma-ternalisme. "Encore une qui est tellement pressée de sortir qu'elle appuie sur le bouton."

Flash-back : là on se rappelle quand à Paris, nous aussi, nous regardions les touristes dans le métro, piteusement attendre que la porte s'ouvre, alors qu'un joli bouton tout brillant tout rond devant leur nez/poitrine/taille/grossevalisepleined'étiquettesd'aéroports leur tendait les..., la...  enfin je me comprends. Enfin tout joli tout rond, ça c'est quand ce n'est pas une manette qu'il faut actionner, recalant encore plus de touristes au passage. Du coup si on était loin on regardait juste le spectacle, la course avec les valises, le petit dernier qui a des oreilles de Mickey sur la tête et qu'il faut veiller à ne pas oublier dans la rame(v*), le stress du signal sonore qui fait s'agiter les gens mais ne les fait pas gagner en efficacité, loin de là. Et quand on était un peu plus près et qu'on détectait de la fébrilité devant la porte fermée on appuyait, histoire de leur faire gagner une seconde, qui leur permettrait, peut-être, de ne pas se faire dégommer l'épaule/la valise à étiquettes par une porte qui se referme.

Et là ça fait mal. Les gens qui m'ont regardé d'un air navré, ces gens contre qui j'ai ronchonné intérieurement, ces gens, c'était moi !

(*) les regards, pas les parisiens, quoique, je l'ai lu si fort dans leurs yeux que je ne sais pas s'ils ne l'ont pas dit en même temps.

(**) mais alors pourquoi mettre des boutons sur une porte à ouverture automatique ? Vous vous posez la question aussi ? ça tombe bien j'ai la réponse. En fait ça sert parce qu'après 30 secondes(***), les portes se referment toutes seules, et là le bouton est bien utile pour les rouvrir et se faufiler

(***) 30 secondes ? Mais un tram' ne reste jamais 30 secondes en station, si ? Là aussi j'ai la réponse. Il reste bien plus longtemps en station aux terminus (termini ?), mais aussi quand il a un petit problème de, au choix, moteur, fermeture des portes(*v), voiture qui empiète sur la voie, régulation à savoir le tram' de devant (ou de (devant celui de)+ devant) est en rade et retarde tous les autres, ou tout un tas d'autres choses qui ne me viennent pas à l'esprit. Il y a aussi le cas où le tram', peut-être suite à une des situations ci-dessus, se retrouve rempli au double de la capacité prévue et que rien que pour faire sortir une personne avec force "pardon"... "pardon"... "excusez-moi"... "pardon" ça prend 28 secondes, auxquelles il faut rajouter les 30 pour rerentrer au chausse-pied ceux qui sont sortis pour libérer la personne sus-nommée.

(*v) les autres, pas la votre, sinon pas besoin de la rouvrir

(v) enfin quand tout va bien, parce que des fois le système se grippe et nous donne une occasion de plus d'utiliser le bouton

(v*) eh oui, même quand il a des oreilles de Mickey sur la tête, le touriste ne tente pas de perdre son enfant dans le métro.

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 20:02

On me dit que Plume ressemble à ses soeurs, à Crème, non à Bulle, mais si les yeux, et patati et patata. 

Et moi je suis nulle pour ça, je ne sais pas isoler un morceau et dire que ça vient d'untel, ça d'un autre. Je ne sais pas si c'est dû à mon astigmatisme (astigmatie ?) ou juste mon côté mère à la ramasse, mais c'est comme ça.

Par contre je sais utiliser un logiciel de traitement d'images por vous pondre ça. Alors, qui ressemble à qui ?

airdefamille.jpg

Ah oui et non je ne fais pas un billet plus long, même que je suis au restau avec mon homme ce soir. Na.

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 22:14

Ben oui quoi, y'a pas de raison, si je parle des exploits d'une mère à la ramasse, je peux bien parler de ceux d'un père à la ramasse, non ? Non ? Tant pis, je le fais quand même.

La mère à la ramasse a des gênes du roi Dagobert. Le père à la ramasse ne voulant pas être en reste se dit qu'il va faire mieux, plus théâtral. Les sous-vêtements ? Ça ne se voit pas, ce n'est pas drôle. Lui, c'est un vêtement plus voyant qu'il va mettre à l'envers. Les chaussettes ? Non, pas assez voyant. Les chaussures ? Ca fait mal et il s'en rendrait compte. Le manteau ? Pas top de montrer le contenu de sa poche intérieure et farfouiller dans les poches d'un, manteau fermé et à l'envers relève de la contorsion de cirque. Bon, c'est décidé, le père à la ramasse mettra son pull à l'envers. Bon le pull a beau être très beau et avoir été tricoté avec amour par une femme de goût, les torsades sur l'envers ça le fait moins. Et pour corser un peu le tout le père à la ramasse part au boulot avec son pull à l'envers. Bon il n'y a pas d'étiquette, les fils ont été rentrés avec beaucoup de doigté et les coutures ont été faites en toute discrétion, mais il n'y a pas un collègue qui le lui a fait remarquer. Qui a dit que les chercheurs étaient dans la lune ?

Ca ne vous convainc pas de la ramasse attitude de notre sujet d'étude ? Même pas peur : j'ai mieux. Un soir comme tant d'autres, nous couchons la miss Plume qui s'endort sans trop de soucis. Seulement vers 22h je l'entends crier. Des pleurs pas normaux, elle n'a pas l'air bien. Le père à la ramasse va la chercher et finit par me la donner pour que je lui redonne un petit coup à boire. Je la prends et trouve sa turbulette légèrement humide. Je me dis que je rêve, ou qu'elle a transpiré, ou moi. Il est 22h, elle a été changée il n'y a pas si longtemps et les couches tiennent toute la nuit sans problème d'habitude. Je la recouche. Le lendemain matin je la récupère avec la turbulette trempée. Le pyjama n'est pas mieux, et le body encore pire. Je m'apprête à dire du mal des couches lavables. OK on peut déborder mais à ce point là c'est de l'abus, ça n'a même pas bordé. Je déballe donc la demoiselle et il y a bien une couche lavable, oui... mais il n'y a pas de culotte de protection. En clair il y a la partie absorbante... mais pas la partie étanche !!! Et devinez qui avait changé la couche la veille ? C'est pas môaaaaaaa :o)

Je redescends donc expliquer ma manière de penser au père à la ramasse et lui faire comprendre à quel point c'est inacceptable et que le prochain coup c'est lui qui pataugera le matin.

Et non, les excuses du genre "c'est un homme", comme si ça expliquait tout voire même pire excusait tout ne sont pas acceptées. Le père à la ramasse change tout autant les couches que moi. Il est juste à la ramasse, c'est tout.

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 22:49

Un parapluie, c'est connu, ça finit bien vite par se casser, se retourner, s'arracher. On en voit même des abandonnés, dans des poubelles ou par terre, dans un sale état. Mais bon, rassurez-vous, je ne suis pas assez barrée pour essayer de vous faire rejoindre le FLOP : Front de Libération de l'Oppression des Parapluies. Pas encore.

Le mien a vaillamment résisté, souvent trimballé, souvent retourné par le vent(*), a côtoyé(**) des enfants, jusqu'au jour où un petit morceau de plastique a décidé qu'il en avait marre et a lâché l'affaire, ou plutôt la baleine. Par esprit de solidarité son voisin n'a pas tardé à le rejoindre, ce qui du coup faisait une assez grande surface de parapluie un peu laissée à l'abandon.

Et quand on laisse un bout de parapluie libre il faut savoir que par principe il va faire n'importe quoi, à savoir au choix se replier miteusement vers le bas pour laisser passer la pluie, ou battre avec le vent histoire d'envoyer de l'eau partout, de préférence dans votre visage. Et le summum de la chance c'est quand les baleines qui lâchent sont celles autour de l'attache du parapluie. Mais si, vous savez, cette petite bande de tissu qui sert à tenir le parapluie plié. Du coup en plus de la pluie et des gouttes projetées n'importe où vous gagnez le droit de vous faire fouetter le visage par cette bande de tissu. Un petit plaisir de plus, pourquoi se le refuser...

Mon parapluie donc a rendu l'âme, et déplié il ressemble à ça :

parapluie.jpg

 

Jusque là rien que de très normal. Du coup s'il ne pleut pas trop on se dit que la différence entre un parapluie diminué et rien n'est pas si grande et on essaie de le replier. Oui seulement au moment précis où on le replie, la partie malade, celle-là même qui se replie quand on lui demande de tenir le coup, de dresse comme par magie, et refuse de se replier. On a donc un parapluie quasi replié avec deux baleines qui par défi se dressent de toutes leurs forces. En les regardant bien on dirait presque qu'elles se fichent de vous.

parapluie2.JPG

 

Et bon courage pour le ranger dans votre sac, parce que non en appuyant dessus ça ne se replie pas. Il faut aller farfouiller dessous pour trouver le bout de baleine qui ne se glisse pas au bon endroit, redéplier un peu pour pouvoir avoir une chance de le pousser je ne sais où, et après quelques tentatives finir, à la limite de la balancer dans la première poubelle venue, par réussir à lui passer sa camisole. Ouf !

Oui je sais ce phénomène de baleine maléfique a l'air assez surnaturel et pas très crédible. j'ai testé sur Lux et en voyant ça il a bien rigolé. Si ce n'est pas une parfaite illustration de la loi de Murphy, je ne sais pas ce qu'il vous faut.

Bon, du coup j'ai décidé de filmer la chose, juste pour que vous aussi vous voyiez ça. Désolée si le film tremble à la fin, je ne peux pas m'empêcher de me marrer quand je vois ça. D'ailleurs j'ai un peu pleuré devant mon téléphone en visionnant le film, mais ça va, je vois les touches du clavier et je peux finir le billet. Bon on ne voit pas très bien au début comme il est piteux, mais pour ce qui est du regard provocateur des deux baleines ça c'est clair, il y est.

 

 

(*) non mais ça devrait être interdit de pleuvoir ET venter en même temps. On ne sait plus d'où viennent les gouttes et on se fait tremper de partout malgré tous nos efforts. Un peu de compassion tout de même là haut dans les nuages !

(**) non sans danger, vu l'état du parapluie de Crème

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 15:19

Bon c'est vrai, je me plains beaucoup sur ce blog :

- le boulot, tout va de travers

- les enfants, au mieux c'est divertissant au pire complètement exténuant

- le reste... quoi ? Il y a du temps pour le reste ? On ne m'avait pas dit... et puis je réussirais à le rater aussi.

 

Mais quand même, des fois, il y a des choses qui vont bien, même que ça fait du bien, et ça permet, sinon d'oublier, du moins de supporter le reste. Et malgré tout ce que je peux dire, les enfants nous fournissent pas mal de ces choses.

Il y a des jours donc ou tout l'amour que l'on a pour ses enfants, celui qui se cache d'habitude derrière la fatigue, l'énervement et les nouveaux cheveux blancs, se met à dépasser, à déborder, à vous envahir.

Ca vient sans prévenir, quand on voit une fille se faire des guillis toute seule en se mettant du déo de sa maman sous les bras, en se concentrant très fort et en rigolant en même temps. Quand une grande soeur nous raconte une "blague", en souriant de toutes ses dents de lait, avec quand même un petit air de celle qui se demande si on a compris et si on va rire. Quand une troizan répète en boucle Mitchoubihi(*) en s'appliquant au maximum. Quand une demoiselle me dit que pendant deux minutes elle voudrait me faire un câlin... si c'est possible.

Dans ces moments là on a chaud de l'intérieur, ça fait du bien, on veut bien distribuer tous les câlins demandés(**) et on ressent le besoin de leur dire qu'on les aime. Qu'on les aime tout le temps, même les jours où on ne leur dit pas. Même les jours où l'on se fâche très fort. On est fâché mais on les aime. Et on les aimera toujours. D'ailleurs notre amour est trèèèès grand. Il va même du terrier des taupes(***)... jusqu'au ciel. C'est dire !!

(*) mais si, vous savez, la marque de la voiture

(**) enfin bien sûr sauf si on est en retard pour se préparer à aller à l'école, prendre un train, aller à un rendez-vous médical, si une des soeurs piaille, si... si... si...

(***) oui je sais, ce sont des galeries, pas un terrier, mais quand on déborde d'amour on perd un peu ses moyens, et puis maintenant c'est une phrase déposée, je ne suis pas sûre d'avoir le droit d'y changer quelque chose si je ne veux pas qu'une troiz/cinq an ne me regarde avec son petit air supérieur en me disant : "le terrier maman, pas les galeries !"

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 21:39

Une mère à la ramasse est débordée(*). Elle fait donc plein de choses en même temps. Si elle a trois enfants et doit faire en sorte de (participer à) les préparer à l'heure pour l'école/la crèche, tout en espérant arriver à une heure décente au boulot, c'est encore pire. Et si en plus elle décide de continuer à tirer son lait pour le donner au lactarium, là vraiment elle cherche les ennuis.

Avec de l'habitude et un peu d'équipement, notre mère à la ramasse peut prendre son petit déjeuner en allaitant et en tirant son lait. Elle dispose d'un bras complet et d'un bout de main, bien assez pour faire des tartines, les tremper, les manger(**), et éventuellement faire les tartines de ses voisines. Seulement avec une telle quantité de choses à faire en même temps, ça donne de la distraction, forcément. Et pour peu que ce matin là elle ait beaucoup de lait, elle se retrouve à piailler(***) dans la domaine du suraigu en voyant son lait déborder du biberon sensé le recueillir, tout en faisant des bulles. Il faut alors connecter ses neurones et appuyer sur le bouton pour arrêter cette machine infernale. 

Et quand ça ne déborde pas tout seul, la mère à la ramasse finit par poser sa fille, repue, dans son transat', le tout en se penchant bien en avant histoire aussi de renverser son lait par terre(*v).

Une mère à la ramasse prend peu de temps pour s'habiller, c'est peu de le dire. Le premier haut de la pile, le seul jean propre (quand il existe) et voilà. Quand l'habillage a des ratés ce n'est donc que bien plus tard qu'elle s'en rend compte, et qu'elle réalise que finalement le roi Dagobert n'étais pas si à la ramasse que ça, enfin pas plus qu'elle. 

Et puis tant qu'on est dans l'humour en dessous de la ceinture, allons-y gaiement. Seule une mère à la ramasse peut se retrouver avec des chaussettes tâchées. Mais pas tâchées n'importe comment, noooooon. La mère à la ramasse se rend compte que ses chaussettes sont tâchées. Deux fois. Elles sont à la fois ornées de dentifrice, rose(v), qu'une des filles a aspergé par terre et dans laquelle la mère à la ramasse a marché, sans passer d'abord dans toute la salle de bains son détecteur de dentifrice. Erreur de débutante. Mais ce n'est pas tout. Les chaussettes ont également, pour égayer le blanc et rose, une petite trace couleur caca d'oie (ou de Plume d'oie), cadeau de la petite dernière lors de son précédent débordement de couche. Et là elle se dit que quand même il va bien falloir à un moment changer de chaussettes.

La mère à la ramasse allaite sa fille, sauf quand elle se retrouve dans un train, à donner le biberon à ladite fille. Un biberon… de son propre lait. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

Et pour finir la mère à la ramasse passe une bonne partie de son temps en hiver à chauffer des dosettes de serum physiologique, parfois au péril de sa santé, de moucher des nez, de pulvériser des choses dans ces nez, d'essuyer, de dire de souffler, de souffler encore plus fort, si si c'est possible, non par le nez, pas la bouche, mais si tu peux souffler plus fort que ça. Du coup des fois ça dérape, comme la fois où, en promenant sa fille en se disant qu'il allait falloir lui moucher le nez, se rend compte au moment d'y mettre la dosette que son aisselle gauche est déjà occupée. Un peu surprise elle en sort donc ce qui y chauffait tranquillement : son dernier mouchoir, sale évidemment. Et là elle se dit qu'il lui faudrait vraiment du repos !

(*) dans tous les sens du terme, cf la suite

(**) oui bon pour ce qui est de ne pas tâcher son bébé au passage mieux vaut le laisser en pyjama et le changer après, ou lui mettre une serviette protectrice... éventuellement accrochée au bébé pour que celui-ci ne dégomme pas la serviette en deux temps trois mouvements

(***) et appeler son homme à l'aide

(*v) et piailler et appeler son homme à l'aide

(v) oui, c'est meilleur apparemment quand c'est rose. J'ai renoncé à essayer de comprendre la logique d'une troizan et une cinquan

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 13:05

Bon, suite à la demande expresse de Magaga, je mets un petit mot sur la revanche de Lux. Bon, comme je n'ai pas tout noté j'ai sûrement oublié des choses. De plus il n'a pas la revanche très tenace, il a même rigolé en lisant mon billet. 

Dans la catégorie : "fais pas la polyglote" 

Nous discutions de la possibilité de laisser Bulle regarder un film pendant la sieste de sa soeur. Comme d'habitude, quand on ne veut pas engendrer(*) de frustrations et tant que la décision n'est pas prise, nous discutons en anglais, vu que c'est la seule langue commune(**) entre les 6 parlées par Lux et les 3 miennes. Du coup je propose qu'elle regarde "King Lion", ce à quoi, monsieur qui pour une fois est celui qui peut reprendre l'autre me dit, d'un air un peu hautain que l'on dit "Lion king". Oui bon d'ici ça ne fait pas peur, mais il avait l'air assez fier de lui, il m'a reprise alors qu'il avait tout à fait compris, bref, c'était juste pour se moquer.

Dans la catégorie : "sans un mot" j'ai eu le droit entre autres gentillesses à un portable gelé dans le dos. La vengeance est un plat qui se mange froid, et qui est connecté en 3G.

Mais le "mieux", enfin celui que j'aurais vraiment trouvé drôle s'il ne s'était pas agit de moi, arrive.

J'avais Plume dans les bras. Sûrement suite à une sollicitation des filles(***) nécessitant l'usage de deux bras totalement opérationnels, j'ai répondu que je ne pouvais pas, et demandé de l'aide à Lux parce que - je me cite - "je suis limitée"

Et là Lux, avec un sourire fier de lui, répond. "Oui. Et en plus tu as [Plume] dans les bras."

Voilà, c'est tout ;o)

 

(*) et subir leur expression déchaînée 

(**) à part le français, oeuf Corse !

(***) je n'ai pas noté ce détail

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 16:20

Un petit billet de citations, ça faisait longtemps que je n'avais pas raconté les bons mots des filles :o)

 

Une petite question anodine à l'arrivée de Plume : Qu'est-ce qui a changé depuis l'arrivée de ta soeur ?

"Tu vas ssez la zynécolove !" (je ne sais pas d'où elle sort ça, surtout que je n'y suis pas allée...)

 

Le sport favori des grandes, à part se chamailler, c'est de répéter ce qu'on raconte. On en joue d'ailleurs, à trouver ce qu'elle va répéter. Je mène Lux au score à ce jeu là d'ailleurs.

"z'ai [ze suis] pas un petit perroquet, regarde, z'ai pas de plumes ! Z'ai des mains !" oui ben alors pourquoi tu répètes ?

 

Dans la catégorie : je suis une grande soeur et tout le monde le sait.

" Tu dis presque ouais, et c'est pas bien Plume de dire ouais !" (à sa soeur de 2 mois 1/2)

 

Très fâchée car on lui disait qu'il fallait qu'elle aille à table pour manger. 

"z'vais aller au travail sinon. Au travail de Sarkozy".

 

Un soir parmi tant d'autres où je devais lutter contre la détermination butée d'une troizan fatiguée.

"Tu m'as fait mal à mon pyzama !"

 

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  • : Adieu Paris, Bonjour Nancy
  • : Un regard neuf sur une nouvelle ville, un nouveau boulot et un nouveau mode de vie (ou presque). Un peu d'humour souvent, de nostalgie parfois, et plein d'histoires à raconter sur notre nouvelle ville, nous, les moustiques enrhumés... et j'en passe.
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